Assistant pour la seconde fois au Power-to-X, Oumy Khairy considère que cette 5e édition permet de voir les progrès réalisés par le Maroc en matière d’hydrogène vert, comment pouvoir transformer les ambitions en actions concrètes… tout en mettant l’accent sur les défis à relever impérativement.
A l’occasion de la 5e édition du Power-to-X Summit 2025 ouvert à Marrakech ce mercredi 1er octobre, les intervenants aussi bien nationaux qu’internationaux sont unanimes que l’écosystème de l’hydrogène vert s’est heurté au cours de cette année à la persistance du dérèglement climatique, aux tensions géopolitiques qui font et défont les chaines de valeur mondiale.
Le Maroc entre résolument dans la phase d’exécution de son ambition hydrogène à travers la sélection des premiers investisseurs et le lancement de projets structurants dans le cadre de l’Offre Maroc, représentant un engagement global de 319 Mds de DH, soit près de 30 milliards d’euros. Le Maroc est un exemple pour les autres pays africains qui peuvent s’en inspirer.
Pour voir plus clair, en marge du Power-to-X, EcoActu.ma a donné la parole à Oumy Khairy Diao Diop, Secrétaire permanente au Ministère de l’énergie, pétrole et mines au Sénégal.
Assistant pour la seconde fois au Power-to-X, Oumy Khairy considère que cette édition permet de voir les progrès réalisés au fil de l’eau par le Maroc en matière d’hydrogène vert, comment pouvoir transformer les ambitions en actions concrètes… tout en mettant l’accent sur les défis à relever impérativement.
« Le Sénégal peut s’inspirer du Maroc en termes de parc de production de l’énergie renouvelable avec le solaire, mais également du développement de l’hydrogène vert », annonce-t-elle.
En matière de défis, elle cite le foncier en premier. D’où la nécessité d’élaborer des stratégies pour que le foncier puisse servir aussi bien au développement de l’énergie renouvelable qu’à l’agriculture. L’autre défi à relever est le développement des infrastructures via des partenariats public-privé mais aussi de financement provenant des Investissements directs étrangers (IDE).
Le 3e et dernier défi est le renforcement des capacités pour aller vers la recherche & développement. A ce titre, l’initiative marocaine est louée dans la mesure où le Maroc dispose de clusters avec l’UM6P et du privé local qui intervient pour le développement de la filière hydrogène vert.
S’agissant du cadre réglementaire, Oumy Khairy insiste sur sa stabilité. A ce sujet, le Maroc dispose déjà de la vision, de la stratégie hydrogène vert (offre Maroc)… accompagne les investisseurs. Il ne suffit pas de les attirer pour bien entendu atteindre les objectifs escomptés. La finalité est que la population locale bénéficie du développement de la filière hydrogène vert et que l’économie nationale et africaine puissent en tirer le plus grand profit.
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