Le samedi 5 juillet restera longtemps gravĂ© dans la mĂ©moire de Jazzablanca. DĂšs les premiĂšres notes, lâambiance Ă Anfa Park sâest imposĂ©e comme une Ă©vidence : celle dâun moment hors du commun.
Sur la ScĂšne 21, Nubya Garcia a fait vibrer le public dâun jazz contemporain britannique Ă©lĂ©gant. Les festivaliers, dĂ©jĂ nombreux, se sont laissĂ© ensuite emporter par lâĂ©nergie solaire de Caravan Palace, qui a transformĂ© la scĂšne Casa Anfa en dancefloor gĂ©ant. Leurs mĂ©lodies Ă©lectro-swing, pleines de joie et de malice, ont fait monter lâeffervescence pour un final dâanthologie.
Puis les Black Eyed Peas sont entrĂ©s en scĂšne. Leurs premiers refrains ont dĂ©clenchĂ© une vague dâenthousiasme qui nâa plus faibli. Pendant plus dâune heure, le groupe a enchaĂźnĂ© ses plus grands succĂšs dans un show spectaculaire.
Cette soirĂ©e record nâa pas seulement brillĂ© par son affluence exceptionnelle. Elle illustre aussi les valeurs essentielles qui animent le festivalâŻ: la qualitĂ© de lâaccueil, lâattention portĂ©e Ă chaque dĂ©tail, la diversitĂ© dâun public intergĂ©nĂ©rationnel et la volontĂ© constante dâassurer une organisation rigoureuse, favorisant convivialitĂ©, communion et sĂ©curitĂ© dans un esprit familial et bienveillant.
Dimanche, le public avait rendez-vous avec Aïta Mon Amour dans une création contemporaine inspirée du répertoire populaire marocain.
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