Au terme de la période allant du 25 septembre au 1e octobre 2025, le déficit de liquidité bancaire moyen se creuse de +1,61% à -134,1 Mds de DH au moment où les avances 7 jours de la Banque Centrale reculent de -3,45 Mds de DH pour s’établir à 54,86 Mds de DH.
De leur côté, les placements du Trésor progressent avec un encours quotidien maximal de 15,4 Mds (vs. un encours quotidien maximal de 13,8 Mds de DH lors de la période précédente). Enfin, le TMP se stabilise à 2,25% au même moment où le MONIA avance à 2,458%.
Par ailleurs, sur le marché primaire, lors de la dernière adjudication intervenant le lendemain du Conseil de la Banque Centrale, le Trésor a levé un montant total de 2,0 Mds de DH, soit 47% du montant initialement proposé de 4,27 Mds de DH. Ces levées concernent les échéances 26 semaines et 2 ans avec des taux limites respectifs de 2,1000% et de 2,3181% et a entraîné des baisses du taux primaire respectives de +11,0 pbs pour la ligne 26 semaines, de +3,2 pbs pour la ligne 2 ans au moment ou le taux primaire de la ligne 30 ans affiche une baisse de -13,9 pbs, selon BKGR Fixed Income Weekly.
Durant la période sous revue, le marché secondaire a affiché une tendance haussière, marquée par des progressions notables sur les maturités à 13 semaines (+6,92 pbs), 5 ans (+4,99 pbs) et 15 ans (+2,49 pbs). En revanche, les maturités courtes 26 semaines et 52 semaines affichent des replis respectifs de -6,34 pbs et de -2,26 pbs, selon la même source.
En termes de prévisions monétaire, BKGR relève qu’au cours de la prochaine période, BAM devrait baisser le rythme de ses interventions sur le Marché monétaire, fixant ainsi le volume de ses avances à 7 jours à 66,6 Mds de DH contre 54,8 Mds de DH précédemment.
Aussi, après une période d’ajustement à la hausse post-statuquo, le marché obligataire marocain devrait-il rester globalement stable, notamment les taux court terme. Pour leur part, les maturités longues pourraient connaître une légère tension en raison des besoins de financement du Trésor au moment où les investisseurs devraient privilégier les durations intermédiaires dans un contexte de liquidité bancaire en amélioration et de gestion budgétaire prudente.