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Cela fait plus de 8 ans que le syndicat unifié de la Confédération démocratique du travail dans la société SAMIR alerte et milite pour la sauvegarde de la Raffinerie marocaine de pétrole.
Une fois encore, le syndicat dénonce la non action des gouvernements successifs qui se contentent d’assister à la disparition continue des biens matériels, à la perte continue de richesses humaines et aux graves atteintes aux intérêts du Maroc et des Marocains dans ce scandale, que le pays n’a jamais connu.
Ainsi le bureau syndical unifié de la Confédération démocratique du travail dans la société SAMIR, après des discussions lors de la réunion du jeudi 20 juillet 2023 au siège du syndicat à Mohammedia a annoncé dans un communiqué ce qui suit :
- Il avertit toutes les personnes concernées par le dossier de la SAMIR que la situation générale de la société est entrée dans la phase de compte à rebours pour éliminer l’espoir de sauvetage et préserver les droits et intérêts qui y sont associés, et renouvelle l’appel à toutes les forces vives du pays pour faire pression et exhorter les responsables des affaires du pays à lever les obstacles artificiels et les entraves qui empêchent la reprise du raffinage du pétrole à la raffinerie marocaine de pétrole (promotion du mensonge selon lequel l’acheteur supporte les dettes de la société et lien entre perte judiciaire et arbitrage international).
- Affirme que le gouvernement et les grands créanciers sont responsables de la banqueroute de l’entreprise en raison de fermer les yeux sur les excès du propriétaire précédent, de contribuer au dumping des dettes de l’entreprise et d’échapper aux poursuites contre ceux qui sont impliqués dans le sabotage et l’élimination de l’entreprise, et sont tenus aujourd’hui d’aider à résoudre le dossier social et de ne pas s’opposer à la jouissance des salariés avec leurs pleins droits au salaire et à la retraite stipulés dans la convention collective de travail en vigueur à la lumière de la continuité des contrats de travail.
- Il insiste sur les conclusions du dialogue social entre l’institution du syndic et le syndicat le plus représentatif, et renouvelle l’appel au syndic et au Tribunal de Commerce de Casablanca pour qu’ils commencent immédiatement à verser tous les salaires dus aux travailleurs et le paiement des cotisations de retraite suspendu depuis mars 2016, malgré la déduction de la part des salariés sans les transférer à la caisse, qui attend l’activation de la convention signée avec elle depuis 2019.
- Il refuse que la classe ouvrière paie le prix de la mauvaise gestion du dossier de la société SAMIR par les responsables depuis la privatisation jusqu’à aujourd’hui, et appelle tous les employés de la société SAMIR et tous les sympathisants dans l’affaire de la société SAMIR, à poursuivre la lutte et à plaider sous toutes les formes possibles, afin de protéger les droits au salaire et à la retraite des travailleurs officiels, en attendant que le gouvernement se réveille de son sommeil et cesse d’acquiescer aux diktats des lobbies qui contrôlent le marché du carburant et de l’immobilier au Maroc.