La première révision majeure, depuis la mise en service en 2005 de la centrale, a permis la modernisation de deux turbines Siemens (à gaz et à vapeur) avec une augmentation de la capacité de production de plus de 23 MW, passant de 380 à plus de 400 MW.
Première centrale à cycle combiné, Tahaddart, située entre Asilah et Tanger, vient de connaître une révision majeure et élargie, la première du genre de son histoire.En effet, en plus de la maintenance des principaux composants, notamment les composants lourds, à savoir : la turbine à gaz, la turbine à vapeur, l’alternateur ainsi que la chaudière principale de récupération ; cette révision tire sa particularité du choix stratégique de la modernisation des deux turbines Siemens en procédant à l’extension de la durée de vie et la mise à niveau de la turbine à gaz ainsi que l’extension de la durée de vie de la turbine à vapeur. Outre les pièces de rechange et l’outillage classique, la révision a nécessité la mobilisation sur site de machines spéciales nécessaires aux différentes interventions, tant techniques que technologiques. Et ce sont quelques 400 personnes, dont plus de 100 experts internationaux, mobilisé chaque jour pendant près d’un mois pour tenir les délais fixés de cette maintenance.
D’une capacité initiale de 380 MW, la centrale inaugurée en 2005 par le Roi Mohammed VI et le Roi Juan Carlos, voit sa capacité ramenée à plus de 400 MW.
Outre le fait d’être la première centrale à cycle combiné en Afrique, la centrale Tahaddart a enregistré, depuis sa mise en service, d’excellentes performances et a atteint des records de fiabilité moyenne annuelle avec un taux de fiabilité de 99,9 % durant les 4 dernières années. Cela sans omettre la composante environnementale puisque la centrale a décroché en 2010 la certification ISO 14001-version 2004 accordée par le Bureau Veritas.