A partir du 1 er mai 2019, si la CNOPS constate que le recours à la césarienne est non justifiée, la prise en charge sera payée sur la base du forfait de l’accouchement par voie basse.
Le recours à la césarienne a atteint des proportions très importantes. Selon une étude réalisée récemment par la CNOPS sur son poste de dépenses « Accouchement », la césarienne représente 57% du total des actes d’accouchements du régime AMO du secteur public et s’accapare 81% des dépenses relatives à ces actes en 2016, contre des taux respectifs de 37% et de 62% en 2006.
En effet, il ressort que ces taux sont anormalement supérieurs à ceux recommandés par l’OMS, soit 25% et génèrent, de ce fait une perte annuelle supportée par la CNOPS dépassant 70 MDH.
Dans un souci de garantir la qualité des prestations rendues à ses assurés et aux prestataires de soins et de limiter la pratique de la césarienne dite de convenance, la CNOPS exigera un compte rendu précisant l’indication médicale lors du dépôt du dossier de facturation suite à une demande de prise en charge d’une césarienne programmée ou liée à une situation d’urgence.
Autrement dit, le recours à une césarienne non justifiée médicalement, la prise en charge sera payée à la clinique sur la base du forfait de l’accouchement par voie basse. « Cette décision prend effet à partir du 1 er mai 2019 » , informe la CNOPS dans un communiqué parvenu à notre rédaction.
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