Par rapport aux réacteurs précédents, la centrale de quatrième génération de Shidaowan, dans la province chinoise de Shandong (nord), est conçue pour utiliser le combustible plus efficacement et améliorer son économie, sa sécurité et son empreinte environnementale, alors que la Chine se tourne vers l’énergie nucléaire pour tenter d’atteindre ses objectifs en matière d’émissions de carbone.

L’agence de presse Xinhua a également indiqué que la centrale de 200 mégawatts (MW) équipée d’un réacteur à haute température refroidi au gaz (HTGCR), développée conjointement par l’entreprise publique Huaneng, l’université Tsinghua et la China National Nuclear Corporation, utilise une conception modulaire.

Les centrales modulaires sont des centrales de moins de 300 MW qui peuvent être construites hors site. Leurs promoteurs affirment qu’elles peuvent fonctionner dans des endroits isolés et alimenter des secteurs de l’industrie lourde traditionnellement difficiles à abattre, mais leurs détracteurs estiment qu’elles sont trop coûteuses.

NuScale Power, qui devait être la première entreprise américaine autorisée à construire un petit réacteur modulaire, a déclaré ce mois-ci qu’elle mettait fin à un projet de 462 MW dans l’Utah en raison de l’augmentation des coûts.

La Chine s’est fixé pour objectif de produire 10 % de son électricité à partir du nucléaire d’ici à 2035 et 18 % d’ici à 2060, mais en septembre de cette année, elle n’avait pas atteint son objectif d’installer 58 gigawatts de capacité nucléaire en 2020.

La Chine n’a pas non plus signé l’engagement pris par 20 pays lors de la conférence sur le climat COP28, qui se tient à Dubaï, de tripler la capacité de production d’électricité d’origine nucléaire d’ici à 2050. (Avec Zonebourse)