L’Afrique concentrait en 2020 huit des quinze économies les plus dynamiques du monde dans le contexte de pandémie que nous vivons. Et malgré un recul de 2,1% en 2020, l’économie africaine devrait croître de 3,4% en 2021.
La Conférence sur l’investissement en Afrique, organisée ce mercredi par le ministère du Commerce international du Royaume-Uni, a planché sur quatre secteurs importants pour le continent : l’infrastructure durable, les énergies renouvelables, les services financiers et professionnels ainsi que l’agriculture et l’agrotechnologie.
La Conférence fait ainsi suite au Sommet de l’investissement Royaume-Uni‑Afrique organisé avec succès par le Premier ministre à Londres en 2020, où 27 accords commerciaux et d’investissement évalués à 6,5 milliards de livres sterling, ainsi que des engagements évalués à 8,9 milliards de livres sterling, avaient été annoncés.
L’économie de l’Afrique a reculé de 2,1 % en 2020 et devrait croître de 3,4 % en 2021 alors que l’économie mondiale se remet de l’impact de la pandémie de Covid-19.
Akinwumi A. Adesina, le Président de la BAD a rappelé que l’Afrique reste un terrain propice à l’investissement, mais cela dépend en grande partie de la capacité du continent à dynamiser son secteur de la santé.
Une préoccupation amplifiée par le contexte de pandémie et le retard du démarrage de la vaccination contre la Covid-19 en Afrique. Mais aussi parce que l’Afrique ne compte que 365 sociétés pharmaceutiques, contre 7 000 en Chine et 11 000 en Inde, deux pays avec des populations de taille comparable à celle du continent.