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Les répercussions de la crise sanitaire actuelle liée au Covid-19 affecte les particuliers, les entreprises et les administrations, mais également les associations marocaines.
S’il est difficile pour les 150.000[1] associations marocaines de poursuivre leurs activités dans des conditions normales pendant cette période inédite, celles-ci sont tenues néanmoins de ne pas se laisser abattre et de demeurer réactives face aux événements. En effet, les associations marocaines continuent d’agir pour la cohésion sociale. Nous avons pu constater de nombreuses opérations de solidarités pendant la période de confinement. Elles trouvent tant bien que mal des solutions pour maintenir le lien social.
La question centrale est le devenir de beaucoup d’associations marocaines, petites ou grandes, au même titre que les entreprises. Nous connaissons tous les faibles ressources à disposition des associations, d’ailleurs de grands bailleurs de fonds envisagent une baisse de leurs subventions.
Ceci nous amène à nous poser les questions suivantes : les pouvoirs publics prennent-ils la mesure de la crise ? Comment accompagner les associations marocaines pour amortir leurs pertes ?
Une part importante de la vie associative reste à la marge de tout dispositif de soutien, notamment bancaire. C’est pourquoi il est plus qu’urgent de mettre en place un fonds de soutien structurel dédié aux associations, afin de combler les pertes dues aux arrêts prolongés d’activités et éviter la casse.
Afin d’éviter la disparition d’associations, qui contribuent concrètement à la cohésion sociale à travers tout le Royaume, et faire face aux baisses des recettes de fonctionnement, des tensions sur leur trésorerie, mais également sur l’emploi, voici quelques pistes urgentes à mettre en place :
S’il est difficile pour les 150.000[1] associations marocaines de poursuivre leurs activités dans des conditions normales pendant cette période inédite, celles-ci sont tenues néanmoins de ne pas se laisser abattre et de demeurer réactives face aux événements. En effet, les associations marocaines continuent d’agir pour la cohésion sociale. Nous avons pu constater de nombreuses opérations de solidarités pendant la période de confinement. Elles trouvent tant bien que mal des solutions pour maintenir le lien social.
La question centrale est le devenir de beaucoup d’associations marocaines, petites ou grandes, au même titre que les entreprises. Nous connaissons tous les faibles ressources à disposition des associations, d’ailleurs de grands bailleurs de fonds envisagent une baisse de leurs subventions.
Ceci nous amène à nous poser les questions suivantes : les pouvoirs publics prennent-ils la mesure de la crise ? Comment accompagner les associations marocaines pour amortir leurs pertes ?
Une part importante de la vie associative reste à la marge de tout dispositif de soutien, notamment bancaire. C’est pourquoi il est plus qu’urgent de mettre en place un fonds de soutien structurel dédié aux associations, afin de combler les pertes dues aux arrêts prolongés d’activités et éviter la casse.
Afin d’éviter la disparition d’associations, qui contribuent concrètement à la cohésion sociale à travers tout le Royaume, et faire face aux baisses des recettes de fonctionnement, des tensions sur leur trésorerie, mais également sur l’emploi, voici quelques pistes urgentes à mettre en place :
- Analyser l’impact des différentes mesures et plans lancés par l’Etat pour alerter, concerter et accompagner les acteurs associatifs
- Accompagner et identifier par région les associations employeuses, susceptibles de ne pas pouvoir recourir aux aides
- Protéger les salariés de ces associations
- Renforcer l’accompagnement des associations par un appui conseil et par un accompagnement adapté à leurs besoins à court et moyen terme
- Mettre en place un mécanisme financier à destination des associations
- Permettre aux associations de se regrouper et de s’aider mutuellement pour éviter de disparaître
- Renforcer les solidarités et les coopérations
- Co-construction des politiques publiques de demain pour un monde plus inclusif
[1] Selon des estimations en 2017
Par Hicham Sentissi, Acteur associatif et Directeur général du groupe AMH, association marocaine à but non lucratif, reconnue d’utilité publique
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