La neuvième réunion des svices-miistres des Finances des pays arabes, organisée par le Fonds monétaire arabe s’est tenue les 22 et 23 janvier à Abu Dhabi, en présence des sous-secrétaires des ministères arabes des Finances, ainsi qu’un certain nombre d’experts du Fonds monétaire, de la Banque mondiale et de l’Organisation de coopération économique et de développement (OCED), pour discuter d’un certain nombre de questions liées aux politiques financières dans les pays arabes, indique l’Union des agences de presse de l’OCI (UNA).
La réunion comprenait 6 séances de discussion et 3 séances de dialogue pour transmettre les expériences des pays arabes, en plus de la séance finale consacrée à l’examen de l’ordre du jour de la réunion du Conseil des ministres arabes des Finances prévue en mai prochain, en Egypte.
Fawzia Zaaboul, Directrice du Trésor et des Finances étrangères, a dirigé une délégation du ministère de l’Économie et des Finances avec la participation de représentants de la Direction générale des impôts, à cette réunion.
Au cours de cette réunion, la Directrice a fait une présentation sur le thème de l’élargissement des marges budgétaires à la lumière des développements internationaux actuels, au cours de laquelle elle a passé en revue l’expérience du Maroc dans ce contexte, en mettant l’accent sur l’évolution des équilibres financiers publics au cours des dernières années et les réformes entreprises en afin de renforcer et d’élargir les marges budgétaires.
Elle a également présenté plusieurs interventions parallèles, portant principalement sur des éléments de l’expérience marocaine concernant les risques de la politique financière à la lumière de la baisse des taux de croissance et du coût élevé du financement, et l’impact de l’interaction entre les politiques fiscales et monétaires sur la performance de l’économie.
D’autre part, les représentants de la Direction Générale des Impôts ont donné un aperçu des aspects les plus importants liés à l’expérience du Maroc au niveau du rôle de la politique fiscale dans l’intégration de l’économie informelle, ainsi qu’au niveau des efforts du Royaume pour faire face aux contraintes et aux répercussions posées par les défis fiscaux liés à la numérisation.
A rappeler que Dr. Fahd bin Mohammed Al Turki, directeur général et président du conseil d’administration du Fonds monétaire arabe, a ouvert cette réunion par un discours dans lequel il a évoqué l’importance d’étudier les attentes pour les années à venir en procédant à une analyse de la situation actuelle. variables sur les recettes, les dépenses, les déficits et les dettes, pour déterminer l’étendue de leur impact sur les risques de politique financière et leurs effets sur l’économie globale à la lumière du déclin, de la croissance et des coûts de financement élevés.
Le Fonds monétaire international a fait une présentation lors de la première session sur « Les risques de politique budgétaire à la lumière du déclin des taux de croissance et du coût élevé du financement », où les sources des risques financiers dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord ont été abordées, les voies de réformes et l’atténuation des risques, et en fournissant de larges cadres d’analyse aux décideurs politiques. Afin d’accepter pleinement les risques financiers dans toutes leurs dimensions, et d’appeler à intensifier les efforts des autorités pour renforcer leur capacité à identifier et évaluer de manière globale les risques financiers et leur ampleur. de l’exposition du budget à ces derniers, cela a été suivi par des interventions du Royaume hachémite de Jordanie, du Royaume de Bahreïn et de la République arabe d’Égypte, suivies d’une discussion ouverte des sous-secrétaires arabes des ministères des Finances.
La deuxième session a abordé « l’économie verte et la transition vers des énergies propres et renouvelables », avec des interventions sur le même sujet de la part d’un certain nombre de pays arabes. Le document de travail de la Banque mondiale a présenté les impacts spécifiques du changement climatique sur le Moyen-Orient et le Nord. Région Afrique, tendances politiques pour promouvoir la transition verte et outils et mesures de politique financière qui peuvent contribuer à promouvoir la transition verte, des combustibles fossiles aux sources d’énergie renouvelables. Au cours de la session, la présentation des Émirats arabes unis a été présentée, y compris l’expérience du pays en matière de transition. à une économie verte et à l’adoption d’énergies propres et renouvelables.
Au cours de la troisième session, le Fonds monétaire arabe a fait une présentation sur « Les instruments souverains liés à la durabilité : opportunités et défis pour une mise en œuvre efficace », tandis que la quatrième session a abordé « L’interaction entre les politiques budgétaires et monétaires et l’impact sur la performance économique ».
La deuxième journée de la réunion a commencé avec la cinquième session, qui traite du « rôle de la politique fiscale dans l’intégration de l’économie informelle », et dans la sixième session, « les expériences des pays arabes dans le renforcement des réseaux de sécurité sociale » sont passées en revue, tandis que la septième séance présente les expériences des pays arabes en termes d’élargissement de l’espace budgétaire en… À la lumière des développements internationaux actuels.
L’Organisation de coopération et de développement économiques a participé à la présentation de la huitième session sur « Les défis fiscaux découlant de la numérisation : aspects de conformité et implications pour les pays arabes », et elle comprenait une intervention des Émirats arabes unis et d’un certain nombre de pays arabes.
Quant à la neuvième session, elle portait sur « l’amélioration de l’efficacité des dépenses gouvernementales » et a été témoin d’une discussion ouverte entre les sous-secrétaires arabes des ministères des Finances, au cours de laquelle le ministère des Finances des Émirats arabes unis a examiné la discipline de la politique financière des Émirats arabes unis, qui se ressent grâce à de solides performances financières et à la diversification des revenus gouvernementaux, et à la distinction du gouvernement des Émirats arabes unis dans les indicateurs de compétitivité mondiale comme l’un des plus efficaces financièrement et suit le rythme des changements mondiaux, ce qui est confirmé par le succès du pays, la flexibilité de le système de travail financier du gouvernement et la réalisation de la transformation numérique des services du gouvernement fédéral, en plus d’adopter un modèle économique équilibré et durable qui vise à atteindre la durabilité dans les secteurs économique, social et environnemental.
La séance de clôture a porté sur la préparation de la quinzième réunion du Conseil des ministres arabes des Finances, le 22 mai 2024 au Caire, en République arabe d’Égypte, où se tiendra en marge la quinzième session ordinaire du Conseil des ministres arabes des Finances des réunions annuelles des organismes financiers arabes communs.