Les indicateurs hebdomadaires de BAM affichent une baisse de 0,4% de l’encours des avoirs officiels de réserve au 13 novembre et une progression de 22,6% en glissement annuel.
Entre le 12 et 17 novembre 2020, le dirham s’est déprécié de 0,22% par rapport à l’euro et s’est apprécié de 0,59% vis-à-vis du dollar américain. Au cours de cette période, aucune opération d’adjudication n’a été réalisée sur le marché des changes.
Au 13 novembre 2020, l’encours d s avoirs officiels de réserve s’est établi à 291,4 MMDH en baisse de 0,4%, d’une semaine à l’autre, et en progression de 22,6% en glissement annuel.
Sur le marché monétaire au cours de la semaine allant du 12 au 18 novembre 2020, Bank Al-Maghrib a injecté un montant de 41,3 milliards de dirhams sous forme d’avances à 7 jours sur appel d’offres.
Tenant compte des injections de 26,5 milliards sous forme d’opérations de pension livrée, de 31,9 milliards dans le cadre des programmes de soutien au financement de la TPME et de 5,3 milliards de dirhams au titre des opérations de swap de change, l’encours global des interventions de Bank Al-Maghrib ressort à 105 milliards de dirhams.
Sur le marché interbancaire, le volume quotidien moyen des échanges, durant la période du 12 au 17 novembre, s’est établi à 5,3 milliards et le taux interbancaire s’est situé au cours de cette période à 1,5% en moyenne.
Lors de l’appel d’offres du 19 novembre (date de valeur le 19 novembre), Bank Al-Maghrib a injecté un montant de 40,5 milliards de dirhams sous forme d’avances à 7 jours.
En octobre, l’indice des prix à la consommation a augmenté de 0,1% par rapport au mois précédent. Cette évolution est imputable essentiellement à l’accroissement de 1,7% des produits alimentaires à prix volatils, notamment avec des enchérissements de 13% pour les volailles et lapins, de 4,3% pour les légumes frais et de 5,5% pour les œufs. En parallèle, les tarifs des produits réglementés ont progressé de 0,1%, résultat d’une hausse de 0,6% des tarifs du transport routier de passagers et de 0,7% de ceux des services dentaires.
A l’opposé, les prix des carburants et lubrifiants ont reculé de 1,4% et l’indicateur de l’inflation sous-jacente s’est replié de 0,1%.
En glissement annuel, l’inflation est ressortie à 1,3% après 1,4% en septembre, sa moyenne au titre des dix premiers mois de 2020 s’étant établie ainsi à 0,8%.
Cette légère décélération est attribuable à l’accentuation de la baisse des prix des carburants et lubrifiants à 16% après 12,9%. Elle est liée également, mais dans une moindre mesure, au ralentissement de l’inflation sous-jacente sous l’effet de la poursuite du recul des prix de sa composante alimentaire avec un taux de 0,5% au lieu de 0,3% en septembre.
En revanche, les prix des produits alimentaires à prix volatils ont vu leur taux d’accroissement passer de 7,3% à 7,8% tandis que les tarifs réglementés ont progressé au même rythme qu’au mois de septembre, soit 1,9%.
En octobre 2020, les taux de rémunération des dépôts à terme ont marqué des baisses de 21 points de base à 2,31% pour ceux à 6 mois et de 18 points à 2,48% pour ceux à un an. En ce qui concerne le taux minimum de la rémunération des comptes sur carnet, il a été fixé pour le deuxième semestre de l’année 2020 à 1,74%, en baisse de 6 points de base par rapport au premier semestre de 2020.
S’agissant des taux débiteurs, les résultats de l’enquête de Bank Al-Maghrib auprès des banques relatifs au troisième trimestre 2020 indiquent la poursuite de la baisse des taux. Ainsi, le taux moyen global est revenu à 4,30% en recul de 28 points de base par rapport au trimestre précédent.
Par secteur institutionnel, les taux assortissant les prêts aux entreprises ont connu un recul de 33 points, recouvrant des diminutions de 74 points pour les crédits aux TPME et de 26 points pour ceux aux grandes entreprises. De même les taux appliqués aux particuliers ont accusé un repli de 38 points, avec des baisses de 32 points pour les prêts à l’habitat et de 62 points pour les crédits à la consommation.
Concernant les indicateurs boursiers, au cours de la période allant du 12 au 17 novembre, le MASI s’est apprécié de 1,4%, ramenant sa contreperformance depuis le début de l’année à 11,9%. Cette évolution s’explique essentiellement par les augmentations des indices sectoriels des « bâtiments et matériaux de construction » de 2,1%, des « banques » de 1,8% et des
« télécommunications » de 1,6%.
A l’inverse, les indices relatifs aux « sociétés de placement immobilier » et aux « sociétés de portefeuilles et holdings » ont diminué de 2,5% et 1,6% respectivement.
Pour ce qui est du volume global des échanges, il s’est chiffré à 324,5 millions de dirhams contre 495,4 millions une semaine auparavant. Sur le marché central actions, le volume quotidien moyen a atteint 81,1 millions après 99,9 millions une semaine auparavant.
En glissement mensuel, l’agrégat M3 s’est accru de 0,9 % pour atteindre 1 444,6 MMDH en septembre, reflétant principalement la hausse de 2% des dépôts à vue auprès des banques et de 0,3% des comptes d’épargne.
En revanche, la circulation fiduciaire a accusé une baisse de 1% et les comptes à terme se sont repliés de 2,9%. Cette évolution est attribuable principalement à l’accroissement des avoirs officiels de réserve de 3,7%.
De même, les créances nettes sur l’Administration Centrale ont augmenté de 2,4% et le crédit bancaire a enregistré une progression de 1%. Cette dernière évolution recouvre une hausse des crédits immobiliers et des prêts à la consommation respectivement de 0,3% et de 0,2%, ainsi qu’une baisse de 0,3% tant des facilités de trésorerie que des concours à l’équipement.
En glissement annuel, la croissance de l’agrégat M3 s’est accélérée à 7,6% après 6,1% en août, recouvrant une progression de 21,2% après 20,1% de la circulation fiduciaire et de 10,4% après 9% des dépôts à vue auprès des banques, un ralentissement de 2,5% à 2,3% du rythme d’accroissement des placements à vue et une accentuation de la baisse des comptes à terme à 11,4% après 9,7%.
Par contrepartie, les avoirs officiels de réserve ont augmenté de 27,5% après 25,6% et les créances nettes sur l’Administration Centrale de 23,7% après 19,9%. De même, le crédit bancaire a enregistré une hausse de 5,2% après celle de 4,9% en août.
S’agissant du crédit au secteur non financier en particulier, il s’est accru de 5,3% après 5,7%, avec une progression des prêts aux sociétés non financières privées de 7,6% après 8,6% et un accroissement des crédits aux ménages de 2,5%, soit quasiment la même évolution que le mois précédent.
Par objet économique, les crédits de trésorerie alloués au secteur non financier ont enregistré une hausse de 9,7% contre 12,3% et ceux à l’équipement de 3,4% après 3%.
Pour ce qui est des concours immobiliers, ils se sont accrus de 1,6%, soit la même progression annuelle que le mois précédent. Les crédits à la consommation ont, en revanche, accusé une baisse de 2,1%.
Par branche d’activité, les données disponibles à fréquence trimestrielle font ressortir, d’un trimestre à l’autre, une hausse du taux de progression annuel du crédit bancaire de 5,2% après 5,6% au T2-2020.
Cette évolution reflète notamment des baisses de 0,4% et de 3,1% après des hausses de 3,5% et de 6,6% des crédits aux entreprises des branches « Industries manufacturières » et « Electricité, gaz et eau » ; une décélération de 3,4% à 0,8% du rythme de progression des concours alloués à la branche « Commerce, réparations automobiles et d’articles domestiques » et des hausses de 1,5% et de 2,1% après des replis de 3,7% et de 4,8% respectivement des crédits aux entreprises opérant dans le « Bâtiment et travaux publics » et les « Transports et communications » .