Sa Majesté le Roi Mohammed VI a bien voulu nommer les membres du Conseil Supérieur de l’Education, de la Formation et de la Recherche Scientifique (CSEFRS), que la loi régissant ce Conseil accorde au Souverain le droit de nommer.
Il s’agit de 20 membres de la catégorie des experts et spécialistes, reconnus pour leur expertise et leur compétence dans les domaines de l’éducation, de la formation, de la recherche scientifique et de la culture, tout en prenant en considération la diversité et la complémentarité entre les spécialités.
Il s’agit de Mesdames et Messieurs : Jamil Salmi, Amina Lemrini El Ouahabi, Amine Bensaïd, Youssef Saadani Hassani, Assia Akesbi Msefer, Mohamed Sghir Janjar, Hamid Bouchikhi, Mohamed Bernoussi, Aïcha El Hajjami, Laila Bensliman, Mokhtari Kouider, Amal El Fallah Seghrouchni, Salah El Ouadie, Fouad Chafiki, Jamal Belahrech, Moulay Driss Alaoui, Mohamed Amine Sbihi, Mohamed Slassi Sennou, Rachid Benzine et Fatima Zahra Biaz.
Ces nominations Royales interviennent après que Sa Majesté le Roi, que Dieu Le glorifie, a bien voulu nommer Habib El Malki président du Conseil.
Elles visent à renouveler la composition de cette Institution consultative et lui permettre d’assumer les missions qui lui sont confiées par la Constitution, en particulier à travers des avis sur les politiques publiques concernant l’éducation, la formation et la recherche scientifique et l’évaluation des politiques et programmes publics dans ce secteur crucial, en vue de promouvoir l’école marocaine, offrir un enseignement de qualité à tous et réaliser l’équité et l’égalité des chances dans ce domaine.
Outre la catégorie des membres nommés pour leur qualité, qui est constituée des membres du gouvernement concernés par ce secteur, des représentants de certaines instances et institutions nationales, la composition du Conseil Supérieur de l’Education, de la Formation et de la Recherche scientifique comprend aussi deux membres de chacune des deux Chambres du Parlement, ainsi que des représentants des syndicats de l’enseignement et d’autres membres nommés par le Chef de gouvernement conformément aux dispositions de l’article 7 de la loi régissant ce Conseil”.
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TRÈS PETITES CONTRIBUTIONS.
Notre système éducatif souffre maintenant du syndrome de »l’excès de réformes » qui le frappe depuis plusieurs décennies.
L’un des écueils majeurs qui bloque notre enseignement est la théorisation à outrance des recherches pédagogiques destinées à sa réforme. Je ne mets pas en doute la compétence de nos experts – loin de là – mais, personnellement, j’ai très rarement vu des études de terrain pour cerner les problèmes de près en vue d’ allier la pratique à la théorie et vis et versa.
Selon des enquêtes très ponctuelles réalisées au sein de quelques universités, le problème linguistique poussent 25 à 30% des étudiants à abandonner au cours et à la fin de la première année universitaire et surtout dans les filières scientifiques.
Je ne crois pas à certaines idées préconçues de ceux qui prétendent que le problème du passage de la langue arabe à la française est à l’origine de l’échec du nombre si important d’étudiants. Ici, on est e droit de se poser plusieurs questions pratiques :
Comment des nouveaux bacheliers qui ont étudié la langue française pendant au moins 10 ans au primaire et au secondaire (Collège et lycée) arrivent à la première année de l’unif sans pouvoir construire une simple phrase (sujet, verbe, complément) ?
Pourquoi on paye des enseignants pendant au moins 10 ans pour envoyer des bacheliers incultes à l’université ?
De même, pourquoi paye-t-on des inspecteurs de langues pendant au moins 10 ans rien que pour participer au »massacre » ?
Pourquoi on ne lie pas le maintien de ces enseignants et ces inspecteurs de langues dans leurs postes à leurs performances pédagogiques respectives ?
La grosse question : Pourquoi nos étudiants qui vont en Allemagne, en Ukraine, en Russie, au Japon, en Corée du sud, en Chine et ailleurs arrivent à pratiquer les langues de ces pays en seulement 6 mois et continuent, ensuite, leurs études le plus normalement possible ?!
Combien de génies potentiels, parmi les 25 à 30% de ceux qui ont échoué, que notre pays perd chaque année après 12 ans au moins d’études et de dépenses inutiles ?!
PROPOSITIONS :
Action immédiate : S’il y a vraiment une réforme sérieuse qu’on commence par imposer 6 mois d’apprentissage de la langue d’études aux étudiants qui se déclarent ou qui s’avèrent faibles dans cette matière. Ces 6 mois seront facilement récupérables sur le cycle universitaire de 3 ou 4 ans.
On ne peut pas attendre 12 ans, au moins, pour pour pouvoir recevoir, après une réforme du primaire et du secondaire, des bacheliers pratiquant correctement la langue d’études universitaires.
Nos experts doivent abandonner cravates et costumes tirés à 4 épingles et descendre sur le terrain, en soldats armés de beaucoup de nationalisme positif, pour toucher l’origine du mal des langues au primaire et au secondaire et prendre les mesures draconiennes contre les tricheurs qui se font payer pour nous envoyer des analphabètes à la première année de l’unif.
…/… La liste est ouverte pour ceux qui veulent participer à cet exercice,