Ecrit par Imane Bouhrara I

Les meilleures choses ont une fin. Baisse des rideaux ce dimanche à Marrakech sur les Assemblées annuelles de la banque mondiale et du fonds monétaire international.

Du 9 au 15 octobre Marrakech accueillait plus de 14.000 participants de haut niveau dont des Ministres de l’Economie et des Finances et des Gouverneurs de Banques Centrales des 189 pays membres, les membres de la BM/FMI, les représentants des grandes institutions financières, société civile, secteur privé, des médias nationaux et internationaux ainsi que du monde académique étaient également de la partie.

Le choix du Maroc n’est pas le fruit du hasard mais le couronnement de la politique de développement, menée sous la conduite éclairée de SM Roi Mohammed VI depuis plus de deux décennies, et d’un leadership confirmé.

Pendant 7 jours donc, la ville ocre s’est parée de ses plus beaux atours pour accueillir comme l’exige la légendaire hospitalité marocaine ses convives venus des 4 coins du monde, dans les meilleures conditions qui soient.

Et c’est un pari remporté haut la main par le Maroc pays hôte de cette messe mondiale où se décide l’avenir du monde.

Des sessions, des panels, des conférences de presse, des rencontres bilatérales, ce rendez-vous qui a réuni le gotha économique et financier mondial a été laborieux et fructueux à la fois.

Et il n’y avait que la beauté et la magie de Marrakech, qui pourtant était meurtrie par un terrible séisme quelques semaines auparavant, pour atténuer la rudesse des thématiques abordées lors de ces assemblées qui reviennent en Afrique après 50 ans d’absence.

L’afrique justement qui souffre des affres de la crise climatique, des chocs pandémiques et des crises successives empêchant une croissance durable et inclusive de ses habitants.

D’ailleurs ces assemblées annuelles de la Banque mondiale et du FMI ont été une excellente tribune pour faire entendre la voix du Sud et d’interpeller les banques multilatérales de développement sur leur rôle d’assurer une croissance mondiale qui soit la plus équitable.

Les décisions et annonces faites lors de ces assemblées annuelles ne manqueront pas de constituer, nous l’espérons, un tournant pour un partenariat plus inclusif et plus équitable, qui ne laisse aucun pays sur le bord du chemin.

De l’avis de tous, confirmé par la réussite de ces assemblées, le Maroc constitue une exception, une terre d’accueil, de dialogue et de paix dont il faut vraiment être fier !