En marge de la 8e rencontre annuelle des agents et courtiers d’assurance, nous avons interrogé Abderrahim Chaffai, Président de l’ACAPS sur l’impact chiffré relevé par les compagnes et les intermédiaires après le basculement de l’AMO des salariés vers la CNSS et jusqu’à quel degré pouvons-nous craindre pour un secteur aussi important pour notre économie.
Le président de l’ACAPS a expliqué qu’il s’agit de calculs faits selon un certain nombre d’hypothèses et parfois ces hypothèses peuvent être pessimistes. A rappeler qu’en 2001, date de basculement de la CIMR, toutes les compagnies ont crié au désastre. Mais finalement, le passage a été fait sans dégâts. Cela ne veut pas dire que le basculement d’aujourd’hui est facile étant donné le poids de la branche pour le secteur. Toutefois, il y a des principes à respecter pour ne pas être aveuglé par ses propres besoins.
Le changement peut être réussi si les mesures identifiées lors de la rencontre sont mises correctement en place. La partie paraît certes difficile mais elle n’est pas insurmontable.
S’agissant de l’assurance complémentaire, elle va s’imposer parce que c’est un avantage en faveur des assurés. Peut-être que certaines compagnies, pour des raisons financières, seraient obligées de réduire cette couverture. En effet, tout ce que doivent faire les compagnies et les intermédiaires c’est de bien saisir cette brèche et de proposer des solutions innovantes pour répondre à de nouveaux besoins.
Je pense qu’il y a de la place à rebondir de cette situation en mettant des solutions optimales et innovantes.