La pandémie du Covid-19 ne changera rien aux travaux de la première chambre, si ce n’est le format à adopter. Le bureau du Parlement a tenu ce lundi 30 mars une réunion, présidée par Habib El Malki, pour plancher sur la gestion du travail de la première chambre et l’organisation de ses travaux aussi bien législatifs que de contrôle dans ce contexte d’état d’urgence sanitaire.
Ainsi, malgré la conjoncture actuelle, le Parlement poursuivra son rôle tel que prévu dans la Constitution en se conformant aux dispositions de sécurité sanitaire en vigueur. Le bureau a également établi un programme provisoire des séances hebdomadaires des mois d’avril et de mai, en accordant la priorité aux secteurs de la Santé, l’Intérieur, l’Agriculture, les Finances, l’Industrie, le Commerce et l’éducation. Les deux séances de questions mensuelles adressées au Chef de Gouvernement ont été prévues pour le 13 avril et le 25 mai prochains.
Sur le format de la tenue de ces deux séances, notamment celle du 13 avril qui intervient avant la fin de l’état d’urgence sanitaire, le bureau de la première chambre concertera avec les présidents des équipes parlementaires et les groupes de députés pour fixer le format final. D’autant que les députés viennent des différentes régions du Royaume.
Un intérêt particulier sera accordé aux moyens de transmission des travaux des séances et du débat auprès du grand public.
Par ailleurs, et conformément à l’article 65 de la Constitution, l’ouverture de la deuxième session, celle du printemps, est maintenue pour le deuxième vendredi d’avril, soit le 10. Le parlement concertera avec le gouvernement, la chambre des conseillers et les groupes parlementaires pour fixer les dispositions d’organisation de cette ouverture, présidée par le Roi.
Le travail législatif se poursuit également puisque le bureau de la première chambre a différé aux commissions plusieurs projets de loi relatifs à l’environnement, la profession comptable, la lutte contre le blanchiment d’argent, l’habitat, la sécurité sociale, les crèches…