Leila Benali, ministre marocaine de la Transition énergétique et du Développement durable, a déclaré que le Maroc prévoit d’ajouter 9 GW de capacité énergétique d’ici 2027, dont 7 GW seront des énergies renouvelables, qui nécessiteront 9 milliards de dollars d’investissement.
Elle ajoute que le Maroc envisage d’investir 4 milliards de dollars supplémentaires dans son secteur gazier au cours des prochaines années, tout en s’entretenant avec Yousef Gamal El-Din sur Bloomberg.
Par ailleurs, et sur une toute autre tribune, la ministre qui est également président de l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement, avait rappelé que le Maroc produit plus de 40 % de sa capacité d’électricité à partir d’énergies renouvelables et est également un importateur de combustibles fossiles, toujours largement exposé à la volatilité des prix des produits de base et aux problèmes d’approvisionnement mondiaux. Son approche de l’énergie et du climat, construite sur trois décennies, tient donc compte de la complexité de la construction d’une voie de développement crédible et durable, tout en comprenant la nature à long terme des investissements énergétiques et le rôle des carburants à faible émission de carbone comme le gaz naturel comme clé d’une transition énergétique bien ordonnée.
« La production à base de charbon sera progressivement éliminée. Plus important encore, nous voulons exploiter nos ressources renouvelables exceptionnelles et l’élan créé par les technologies émergentes telles que l’hydrogène vert, les carburants électriques et le stockage. Nous voulons tirer parti de notre cadre juridique favorable et de trois décennies d’expérience dans la structuration et le développement de projets d’énergie renouvelable et privée », affirme la ministre dans un essai faisant parti de l’agenda énergétique mondial.