En marge de la deuxième édition des Africa Talks de Mazars, EcoActu.ma a interviewé Hani Salem Sonbol, Président exécutif de la Société internationale islamique de financement du commerce, membre du groupe de la Banque islamique de développement (International Islamic Trade Finance Corporation (ITFC)) sur le rôle de l’institution dans le développement du commerce intra-africain. Il revient sur le rôle de la ZLECA, les réformes réglementaires à opérer, l’infrastructure comme handicap au développement du commerce intra-africain…
La deuxième édition de Africa Talks organisée par Mazars le 25 février a été une occasion pour les experts de mener des discussions de fond sur le continent africain. De prime abord, il est important de rappeler que 2020 est une année d’élections en Afrique, une année d’enjeux sécuritaire et surtout une année où le continent devrait aller plus de l’avant et être une force de propositions tout en exportant sa propre vision.
A noter qu’en dépit des évolutions remarquables que connaît l’Afrique, celles-ci ne pourraient être appréciées que si elles se traduisent par des retombées inclusives et durables. « Le continent doit passer d’une terre de promesses à un espace de concrétisation et d’aboutissement », notent avec optimisme les experts.
Aujourd’hui, tous les regards sont braqués sur la Zone de Libre échange continentale africaine (ZLECA) qui devrait booster le commerce intra-africain qui ne dépasse pas 3%. Ladite zone devrait se traduire, à terme, par la création d’un marché de plus d’un milliard de consommateurs, une libre circulation des personnes, des biens et des services dans l’espace continental. Mais pour cela, des réformes doivent être enclenchées et une mise à niveau des infrastructures africaines s’impose pour une réelle transformation du continent.
Dans cet entretien, Hani Salem Sonbol, Président exécutif de la Société internationale islamique de financement du commerce, membre du groupe de la Banque islamique de développement (International Islamic Trade Finance Corporation (ITFC)) revient également sur le rôle de l’institution dans le développement du commerce intra-africain et l’importance d’une plus forte industrialisation des pays africains pour qu’ils ne soient pas uniquement un comptoir des produits d’autres continents.