A l’issue du 10e Congrès de la Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ) tenu le vendredi à Casablanca, Mahtat Rakas, directeur de publication du journal « Bayan Al Yaoum », et seul candidat en lice, a été élu nouveau président de la Fédération. Il succède ainsi à Noureddine Miftah.
Les travaux du 10ème congrès ont été marqué par les rapports moral et financier de la Fédération, et l’introduction de certains amendements à ses statuts.
Créée en 2002, la FMEJ qui compte 21 ans à la défense d’une presse libre, est un acteur majeur dans le champ médiatique marocain signant le 1e contrat programme avec l’Etat en 2005 et un deuxième en 2013. De même qu’elle a joué important dans la réforme du Code de la presse, de même qu’elle a contribué à la création du conseil national de la presse en 2018.
Mahtat Rakas, le nouveau président de la FMEJ et l’une de ses chevilles ouvrières, présidera aux destinées de la profession dans une conjoncture les plus délicates pour la presse et les médias dans notre pays. En effet, le congrès auquel 350 entreprises de presse membres de la FMEJ ont pris part, a évoqué le sort du Conseil National de la Presse, en tant qu’acquis majeur apporté par la constitution de 2011 et en tant qu’institution d’autorégulation de la profession de journaliste, le premier de l’histoire du Maroc et dont la FMEJ a été exclue, pourtant l’instance la plus représentative et celle élue en 2018 au sein du Conseil.
Mais aussi, l’exclusion ne s’est pas limitée à la question du Conseil national de la presse et de son avenir, mais elle a également inclus le dialogue sur l’avenir de l’aide publique au secteur et l’élaboration d’une législation efficiente.