Nabil Benabdallah, le secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS) récidive en adressant ce 21 mai une deuxième lettre ouverte au Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, relative à l’appréciation du bureau politique du parti des réalisation à mi-mandat de l’Exécutif.
Dans cette lettre, le SG du PPS relève l’absence totale du nouveau modèle de développement, rappelant que le gouvernement, a fait du NMD une référence fondamentale de son programme.
Nabil Benabdallah dénonce d’ailleurs des orientations libérales du gouvernement « camouflées » par le slogan « État social »
« Ce qui nous pousse, au Parti du progrès et du socialisme, à vous adresser, Monsieur le Chef du gouvernement, cette deuxième lettre ouverte, c’est que votre gouvernement est allé trop loin, avec persistance et arrogance en prétendant répondre à toutes les attentes des Marocains, et en adoptant une rhétorique excessive d’expression de satisfaction ; une autosatisfaction dont l’absence d’objectivité est inquiétante, manquant d’humilité et d’autocritique ».
Dans sa lettre, le PPS soutient qu’il est dangereux, sur la trajectoire de la construction politique et démocratique de notre pays, qu’un gouvernement qui se prétend politique ignore l’approche de cette dimension fondamentale et cruciale, ce qui signifie selon le PPS, que le gouvernement se considère comme indifférent à l’élaboration de la constitution, à la consolidation de la démocratie, des libertés et des droits de l’homme, aux questions d’égalité, à la promotion réelle de la langue amazighe, ni en réconciliant les citoyens, notamment les jeunes, avec la chose publique…
La lettre ouverte fait également référence à l’aggravation du taux de chômage particulièrement parmi les jeunes et à l’échec dans la réalisation des objectifs économiques et d’amélioration du climat des affaires au Maroc. Guère mieux du côté de la souveraineté économique.
Le PPS s’inquiète également de l’incapacité à faire face à l’envolée des prix et à la détérioration du niveau de vie des familles marocaines…
« Ce ne sont là que quelques-uns des échecs de votre gouvernement, et il y en a bien d’autres qu’il n’est pas possible de tous mentionner, qui nécessitent en fait de changer vos politiques dans le sens du renforcement de l’économie nationale, de la réalisation de la justice sociale et de la véritable priorisation du capital humain comme le cœur du développement ».