Les marchés mondiaux ont fini en légère baisse lundi, se préparant à éprouver la solidité de leur remontée du mois de novembre face à de nouveaux indicateurs sur l’inflation, la croissance et l’emploi d’ici la fin de la semaine.
A Wall Street, le Dow Jones a cédé 0,16%, l’indice Nasdaq a lâché 0,07% et l’indice élargi S&P 500 a perdu 0,20%.
Après avoir passé l’essentiel de la séance autour de l’équilibre, Paris et Londres ont finalement perdu 0,37% et Francfort 0,39%. A Zurich, le SMI a cédé 0,54%.
En Asie, la Bourse de Tokyo (-0,53%) a terminé en repli, lestée par des prises de bénéfices, comme Hong Kong (-0,20%).
« Le marché monte depuis quatre semaines et aujourd’hui, il a semblé fatigué », a commenté Patrick O’Hare, de Briefing.com. « Il n’y avait pas beaucoup de conviction. »
« Ce n’est pas nécessairement une mauvaise chose », a-t-il tempéré, « car il n’y avait pas beaucoup de conviction non plus à la vente. »
« Plus le marché conserve cette posture résiliente », dit-il, « plus les gens se convainquent qu’il y a peut-être encore une marge à la hausse et cela offre du soutien. »
Le consensus du marché plaide pour « un scénario parfait dans lequel le ralentissement de l’inflation permet une baisse des taux directeurs avant mi-2024, sans pour autant que la croissance ne ralentisse fortement », explique Xavier Chapard, membre de l’équipe stratégie de La Banque Postale AM.
La confiance du consommateur américain mardi, la seconde estimation de la croissance américaine mercredi, et surtout l’inflation en zone euro et aux Etats-Unis jeudi viendront, cette semaine, donner plus d’indications aux investisseurs sur la santé de l’économie.
Sur le marché obligataire, les taux étaient en nette baisse pour les Etats européens, avec un taux pour l’emprunt à 10 ans de 2,54% pour l’Allemagne (contre 2,64% vendredi) et de 3,10% pour la France (contre 3,20% vendredi).