Le Centre d’excellence africain félicite les représentants du Maroc pour leur engagement renouvelé dans la lutte contre le fléau de la corruption en Afrique et leurs précieuses contributions à l’Assemblée panafricaine de lutte contre la corruption (PACCA), organisée en novembre dernier en Afrique du Sud.
Des ministres, des magistrats, des chefs d’agences de lutte contre la corruption et des experts en matière de lutte contre la corruption de tout le continent africain, ainsi que des délégués d’OIG, de BMD et du secteur privé, ont assisté à l’Assemblée de deux jours pour développer une meilleure compréhension, collaboration, et renforcer les réseaux existants.
L’Assemblée panafricaine de lutte contre la corruption, qui s’est tenue à l’Institut d’études avancées de Stellenbosch, s’est réunie les 2 et 3 novembre et a vu des dirigeants de toute l’Afrique assister et prendre part à cette réunion vitale pour prendre des mesures pour lutter contre le fléau de la corruption en Afrique. Le Maroc a été représenté par le ministre de la Justice Abdellatif Ouahbi.
Le professeur Lee Marler, co-fondateur de l’AFCOE et directeur de Pavocat, a déclaré : » la délégation du Maroc a apporté une contribution précieuse à l’Assemblée panafricaine de lutte contre la corruption de deux jours. et nous saluons leur engagement renouvelé à améliorer la collaboration, à renforcer les réseaux et la compréhension entre les nations et les agences de lutte contre la corruption à travers l’Afrique « .
Les parrains fondateurs de l’AFCOE, Ronald Lamola, député, ministre de la Justice et des Services correctionnels d’Afrique du Sud, et le professeur Thuli Madonsela, titulaire de la chaire de droit de la faculté de droit en justice sociale (SU) et ancien protecteur public d’Afrique du Sud (2009-2016), ont prononcé des discours liminaires devant les participants à l’ouverture du PACCA, suivis de deux jours de débats et de discussions intenses conçus pour produire des résultats significatifs qui renforceront la collaboration entre les nations dans la bataille vitale contre le fléau de la corruption qui ravage le continent africain.
L’Assemblée a été soutenue par la BADEA (la Banque arabe pour le développement économique en Afrique), la société minière mondiale Anglo American plc et le cabinet d’avocats international McAllister Olivarius, et a été accueillie par le Centre d’excellence régional pour l’Afrique (AFCOE).
La corruption a un impact sur la croissance économique ainsi que sur le développement social et éducatif et, dans le pire des cas, entraîne une augmentation de la criminalité et des violations des droits humains.
La prochaine étape dans la lutte contre la corruption, faisant suite au succès de l’Assemblée panafricaine contre la corruption, consiste à établir le Dialogue africain contre la corruption qui sera développé en collaboration par le Centre d’excellence régional africain (AFCOE) et les nations africaines. Il fournira un cadre global que chaque pays pourra intégrer à son propre cadre juridique pour lutter contre la corruption chez lui.