Ecrit par la Rédaction I
Le ministre délégué chargé du budget, Fouzi Lekjaa, a souligné que l’enseignant est au centre de toute réforme et que s’il ne travaille pas dans de bonnes conditions, le chemin de la réforme ne peut pas être poursuivi.
La situation des enseignants dans le secteur de l’éducation nationale continue à susciter des remous. La grève générale inquiète à plus d’un titre sur l’éducation de ces millions d’élèves qui depuis plusieurs jours n’ont pas regagné les bancs des écoles. Depuis le déclenchement de ces grèves, les sorties médiatiques se multiplient pour tirer au clair cette situation qui, en quelques jours, a dégénéré en des campagnes de désinformation tous azimuts. Aussi, les vidéos sur les réseaux sociaux sont-elles de plus en plus nombreuses à telle enseigne qu’il est difficile de tirer le bon grain de l’ivraie.
Ces derniers jours, des rumeurs ont circulé sur Fouzi Lekjaa selon lesquelles des frais de scolarité seraient imposés aux élèves du secondaire afin d’augmenter les salaires des enseignants et de mettre fin au conflit entre le ministère de Benmoussa et les enseignants en grève.
Une source proche a démenti ces déclarations et d’autres qui lui sont attribuées concernant l’impossibilité d’une révision des salaires des enseignants et ce, en rapport avec les protestations menées par le personnel enseignant contre le nouveau statut controversé au sein de la famille éducative.
La même source a démenti que Lekjaa ait avancé de tels propos lors des réunions de la commission des finances de la Chambre des représentants. Elle a ajouté : « Le ministre a été clair sur la question de l’éducation, pour laquelle un comité ministériel a été formé sous la supervision du chef de gouvernement pour résoudre tous les problèmes liés à la Loi fondamentale ».
Le ministre délégué chargé du budget, Fouzi Lekjaa, a souligné que le professeur est au centre de toute réforme et que s’il ne travaille pas dans de bonnes conditions, le chemin de la réforme ne peut pas être poursuivi, indiquant qu’il y a ceux qui cherchent à lier le différend, qui peut être fondamental, au nouveau statut et la situation financière, et que l’approche de la réforme de l’éducation n’a pas pris en compte la loi-cadre.
Lekjaa a annoncé lors de la séance de vote du PLF 2024 à la Chambre des Représentants que le Chef de gouvernement s’est engagé auprès des centrales syndicales à ouvrir un dialogue avant la fin de l’année, et qu’il atteindra sa forme définitive avant mars, pour une entrée en vigueur dans les années à venir.
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