L’Instance chargée de la révision du Code de la famille a tenu, mercredi, des séances d’audition avec le Mouvement Enfance Maroc (MEM), l’association « Touche pas à mon enfant », la Plateforme Convention droits des enfants (CDE)-Maroc, le mouvement Hiya, le Forum de la femme sahraouie pour la démocratie et le Centre international de la diplomatie qui ont présenté leurs propositions et recommandations.
Ces réunions s’inscrivent dans le cadre d’une série de consultations et de séances d’écoute, que tient l’Instance avec les différents acteurs concernés, conformément à la Haute teneur de la Lettre Royale adressée au Chef du gouvernement pour la révision du Code de la famille.
Dans une déclaration à la presse au terme de cette réunion, Yamna Taltit, membre du MEM, a indiqué que le chantier de révision du Code de la famille intervient deux décennies après l’adoption dudit code, une période au cours de laquelle le Maroc a connu d’importantes mutations sociales et économiques affectant la structure traditionnelle de la famille.
Et d’ajouter que ce chantier offre l’opportunité de réviser les articles concernant les enfants et les femmes afin d’oeuvrer pour remédier à toute pratique préjudiciable à ces catégories et protéger la famille dans son ensemble.
Dans une déclaration similaire, la présidente de l’association « Touche pas à mon enfant », Najat Anwar, a souligné que son association nourrit l’espoir de voir se concrétiser les objectifs fixés dans le cadre du chantier de révision du code de la famille, dont la protection de la famille et des enfants.
Elle a, en outre, indiqué que les propositions soumises par l’association s’alignent sur ces objectifs et portent sur le renforcement de l’expertise psychologique et des services sociaux, la formation des futurs jeunes mariés et la médiation familiale.