Le département d’État américain a pris la décision d’approuver une éventuelle vente militaire étrangère au gouvernement du Maroc de missiles Javelin et d’équipements connexes pour un coût estimé à 260 millions de dollars. L’Agence de coopération à la sécurité de la défense a délivré la certification requise en informant le Congrès de cette vente possible aujourd’hui.
Le gouvernement du Maroc a demandé l’achat de six cent douze (612) missiles Javelin FGM-148F (y compris douze (12) missiles fly-to-buy) et deux cent (200 Javelin Lightweight Command Launch Units (LWCLU). Sont également inclus les cartouches de simulation de missiles ; l’équipement de soutien au javelon ; les outils à main et de mesure ; les livres et les publications ; l’équipement de distribution d’énergie et de l’énergie ; les composants et l’équipement de soutien ; le soutien au cycle de vie et autre assistance technique ; la formation des artileurs ; la formation des officiers de munitions ; l’intégration et la caisse du système (SICO) ; la formation à l’entretien ; l’aviation tactique et les munitions au sol (TAGM) ; et d’autres éléments connexes de logistique et de soutien au programme. Le coût total estimé est de 260 millions de dollars.
Cette vente proposée soutiendra la politique étrangère et la sécurité nationale des États-Unis en aidant à améliorer la sécurité d’un allié majeur non de l’OTAN qui continue d’être une force importante pour la stabilité politique et le progrès économique en Afrique du Nord, soutient le département d’Etat dans un communiqué.
La vente proposée améliorera la capacité de défense à long terme du Maroc pour défendre sa souveraineté et son intégrité territoriale et pour répondre à ses exigences de défense nationale. Le Maroc n’aura aucune difficulté à absorber cet équipement dans ses forces armées, ajoute la même source.
La vente proposée de cet équipement et de ce soutien ne modifiera pas l’équilibre militaire de base dans la région.
Les principaux entrepreneurs seront la Joint Venture Javelin entre Lockheed Martin à Orlando, en Floride, et RTX Corporation à Tucson, AZ. Il n’y a pas d’accords de compensation connus dans le cadre de cette vente potentielle.