L’Organisation des Femmes Ittihadies dénonce dans un communiqué des contenus digitaux diffusés sur les réseaux sociaux et par les sites d’informations (connus pour leur hostilité à l’égard de notre pays) qui portent préjudice à la femme marocaine.
« Ces contenus contiennent des allégations qui portent atteinte à l’honneur et à la dignité des femmes marocaines », lit-on dans ledit communiqué.
Ces contenus se basent sur des vidéos d’interviews réalisées par des médias nationaux de femmes qui prétendent exercer la prostitution professionnelle ainsi que d’interviews d’homosexuels qui ne cherchent qu’à augmenter les vues et à accumuler les revenus sans se soucier de l’image, bien fausse, qu’ils véhiculent sur la femme Marocaine.
« Et bien que des sites et pages hostiles aux intérêts du Maroc aient continué de rediffuser ces contenus immoraux, accompagnés de commentaires cherchant à donner une fausse image stéréotypée de la femme marocaine, ainsi que du tourisme dans notre pays, cela n’a pas empêché les sites et pages marocains de continuer à nuire au pays et à l’image de la femme marocaine », précise l‘Organisation des Femmes Ittihadi.
Cette dernière rejette ainsi catégoriquement toute insulte envers la femme marocaine qui est, faut-il rappeler, une référence à l’échelle régionale sur le plan culturel, intellectuel, économique, politique et moral. L’Organisation rappelle que ce contenu est une violation de l’éthique du métier de journaliste et une violation publique de la pudeur publique, la propagation de crimes punis par la loi et une menace pour les valeurs.
En conséquence, l’Organisation appelle toutes les parties concernées à intervenir d’urgence, chacune dans son domaine de compétence, pour arrêter l’hémorragie de ce déclin moral, qui contredit les directives royales appelant à la promotion des valeurs morales marocaines authentiques, qu’elles soient religieuses, nationales ou humanitaires.
« Nous nous étonnons tout de même du retard qu’accuse le ministère public pour ouvrir des enquêtes sur les allégations contenues dans ces articles qui constituent des éléments criminels, au point que nous ne savons plus si elles sont des faits réels ou fabriqués dans le seul but de créer le buzz. Dans les deux cas, l’affaire nécessite une enquête, une responsabilisation et un suivi », précise l’Organisation.
L’organisation appelle également l’ancien Conseil national de la presse, et la commission temporaire actuellement à assumer leur responsabilité face à ces pratiques contraires à la Charte de déontologie professionnelle. De même, d’autres institutions nationales, comme le Conseil National des Droits de l’Homme et l’Observatoire National de la Femme affilié au Ministère de la Solidarité Familiale, de l’Intégration Sociale et de la Famille, ont la responsabilité de défendre l’image de la femme marocaine et d’alerter contre toutes les formes d’abus.