L’arrêt du Tribunal de Tarascon condamnant la Confédération Paysanne, une organisation syndicale française utilisée dans le harcèlement judiciaire de l’accord agricole Maroc-UE, renforce la position du Royaume et la confiance de ses partenaires, a indiqué le président de la Confédération Marocaine de l’Agriculture et du Développement Rural (COMADER), Rachid Benali.
« Ce jugement va réconforter nos clients et nos partenaires qui font confiance à notre pays et à ses produits et renforcer également la position du Maroc dans la défense de ses intérêts face aux ennemis de la Nation », a affirmé M. Benali dans une déclaration à la MAP en réaction à ce jugement.
« Encore un coup dur pour nos ennemis ! », s’est-il exclamé, rappelant que ce « revers » judiciaire français fait suite à la confirmation par la Cour d’appel de Londres, il y a moins d’un mois, du rejet irrévocable d’une requête du « polisario ». Après le revers infligé par le Royaume-Uni, aujourd’hui c’est la France et l’Union européenne (UE) qui mettent en avant l’importance des Accords Agricoles Maroc-UE, a-t-il ajouté.
Et de préciser que le Maroc ne fait aucune distinction entre ses provinces du Nord ou du Sud. « Il y a seulement des agriculteurs marocains qui cultivent leurs terres sur l’ensemble d’un territoire Marocain qui s’étend de Tanger à Lagouira (…) et ce Tribunal français le confirme ».
« Nous, les agriculteurs, sommes tous unis derrière Sa Majesté le Roi Mohammed VI, et nous continuerons notre combat face aux ennemis. La vérité finit par triompher », a-t-il conclu. Mardi, le Tribunal de Tarascon a rendu un arrêt condamnant la Confédération Paysanne qui visait à interdire à l’entreprise française spécialisée dans la commercialisation de fruits et légumes en provenance du Maroc, y compris des Provinces du Sud, IDYL, de distribuer ses produits.
Instrumentalisée par le « polisario » et ses relais en France, cette organisation syndicale française agissait pour le harcèlement judiciaire de l’Accord Agricole Maroc-UE.