Interviewé par Lamiae Boumahrou |
La crise Covid a démontré l’importance d’intégrer la notion de la santé au travail au niveau de toutes les entreprises. Malheureusement malgré une prise de conscience, beaucoup reste à faire sur le terrain. Le point avec Abdelaziz Alaoui, président du conseil d’administration de la Caisse Mutualiste Interprofessionnelle Marocaine (CMIM) en marge de la 10è édition de la Journée santé au travail.
Un salarié en bonne santé et épanoui est un salarié productif. D’où l’enjeu de la santé au travail qui n’est plus un luxe mais une obligation. Aujourd’hui il n’est plus à démontrer l’importance de la prise de conscience de cette composante au sein des entreprises.
En effet, la réduction des risques n’est pas qu’une notion théorique, mais bien une réalité prouvée et éprouvée, notamment lors de la pandémie de la Covid-19.
La Journée Santé au Travail organisée par la CMIM est souvent l’occasion de dresser un bilan sur où en est le Maroc ou plus particulièrement où en sont les entreprises marocaines dans l’implémentation de la notion de santé au travail. Après 3 ans d’absence en raison de la crise sanitaire, la CMIM a organisé ce 24 mai la dixième édition de la Journée Santé au travail sous le thème « Réduction des Risques en entreprise : Levier de performance et de Santé au travail ».
Cette 10ème édition a réuni institutionnels, secteur privé, syndicat, experts en la matière, médecins…, qui ont échangé sur les défis à relever en matière de réduction des risques.
Dans cette interview, Abdelaziz Alaoui, président du conseil d’administration de la CMIM et grand militant de ce sujet, revient sur le rôle de la Santé au travail comme vecteur de bien-être, de rentabilité, de performance et du respect de l’autre.