Les Bourses européennes ont ouvert en légère hausse mercredi, attendant le verdict de la réunion de la Banque centrale américaine, une situation qui n’empêche pas Tokyo de poursuivre son impressionnante dynamique.
La Bourse de Tokyo a gagné 1,47%, étant désormais au plus haut depuis mars 1990. L’indice Nikkei a gagné près de 4% lors des trois premières séances de la semaine, près de 8,5% sur la première moitié de juin et même plus de 28% depuis le 1er janvier, battant largement les indices européens et américains sur la période, à l’exception du Nasdaq.
La tendance est, une fois de plus, davantage plus mitigée en Chine, ou Hong Kong recule de 0,81% dans les derniers échanges, et Shanghai de 0,14%
En Europe, les indices ont ouvert autour de l’équilibre et progressait légèrement vers 07H20 GMT: Paris gagnait 0,25%, Francfort et Londres 0,11%.
Aux Etats-Unis mardi, le S&P 500 a pris 0,69%, terminant au plus haut depuis 14 mois.
Cette tendance positive a été portée par les chiffres de l’inflation au plus bas depuis deux ans aux Etats-Unis. Cela conforte les investisseurs dans leur opinion que la Banque centrale américaine (Fed), va mettre un terme à sa série de hausses de son taux directeur à l’issue de sa réunion mercredi.
En 10 réunions et quinze mois, elle a opéré un brutal changement, le faisant passer de 0% à 5%.
« Jerome Powell devrait tenter de convaincre le marché que la potentielle pause sur les taux ne devrait pas durer éternellement » et qu’un nouveau relèvement lors de la prochaine réunion en juillet est possible face à la vigueur du marché du travail, écrit John Plassard, spécialiste de l’investissement chez Mirabaud.
Sur le marché obligataire, les taux d’emprunt des Etats européens remontaient encore un peu vers 07H10 GMT, suivant la tendance aux Etats-Unis la veille, en raison du « scepticisme croissant quant à la possibilité pour les banques centrales de réduire leurs taux cette année » après que l’inflation sous-jacente, excluant les prix de l’énergie et l’alimentation, soit restée à un haut niveau en avril, estiment les analystes de la Deutsche Bank.
Le Royaume-Uni a enregistré une croissance de 0,2% en avril de son produit intérieur brut, qui a rebondi grâce aux services aux consommateurs. (Avec Zonebourse)