Fès ma belle, ma délicieuse, ce film-hommage à la ville impériale de Jean-Claude Cintas, offre 64 minutes de rêve sublimé par la musique du luthiste marocain Driss El Maloumi. Coréalisé par Jean-Pierre Zirn, ce film est ponctué en 12 temps, à l’instar des 12 siècles d’existence de Fès.
Fès la belle, Fès la mystérieuse a offert sa clé et ouvert les portes de son cœur à un grand amoureux épris de sa magie : Jean-Claude Cintas.
Avec le film « Fès ma belle, ma délicieuse », nous recueillons avec éblouissement la quintessence des sens qui se décline avec 12 chants d’amour qui conjuguent harmonieusement les images avec la musique du luthiste marocain Driss El Maloumi.
C’est un hommage poétique et musical à la plus belle et plus ancienne médina du monde, terre de beauté et d’inspiration que nous offre l’artiste Jean-Claude Cintas dans ce film coréalisé avec Jean-Pierre Zirn.
Jean-Claude Cintas, l’artiste nous entraîne pendant 64 minutes dans un voyage sublimissime à travers ses déambulations poétiques et spirituelles dans les ruelles et impasses, ateliers d’artisans, souks, médersas, écoles, riads et palais de la médina de Fès. L’artiste peint subtilement 12 tableaux dans 12 stations avec 12 « chant-poèmes » qui nous emportent dans le cœur de cette cité millénaire de 12 siècles d’existence.
Une promenade poétique et musicale qui effleure les esprits avec la subtilité des mots et la délicatesse des odes. Elle nous emmène hors du temps et nous enivre avec la magie qui parfume les ruelles de Fès la belle, Fès la délicieuse. Ce paradis terrestre entre ombre et lumière avec ses patios et jardins, ses dentelles d’art et de sacré, son eau immaculée, ses babs et ses souks.
Pour Jean-Claude Cintas, Fès est la femme dont on rêverait. Elle est aussi le symbole de la tolérance et de la fraternité, le poète le dit si bien à travers ses rimes quand il évoque la marche avec un ami dans les ruelles de Fès. Cet ami à qui il confesse : « Je ne suis ni chrétien, ni juif, ni guèbre, ni musulman ; je ne suis ni d’Orient, ni d’Occident, ni de la terre, ni de la mer. Je suis de Fès et de nulle part, je suis ton frère ; qui marche à tes côtés comme tu marches aux miens, la main dans la main de mon frère ».
L’artiste appelle aussi l’échanson fassi pour lui verser dans le calice de sa main l’or de la vie, cette eau pure de la cité millénaire joyeuse avec ses mille et une sources, pour rafraîchir son visage et son cœur et Éteindre le feu de l’Enfer, tout en arrosant les fleurs du Paradis afin d’enchanter le monde.