L’Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena) a plaidé, dans un rapport publié lundi, pour une accélération des énergies renouvelables dans les pays en développement, afin de limiter le réchauffement mondial.
« Les capacités d’énergies renouvelables doivent être accrues plus rapidement dans les pays en développement, compte tenu de la demande croissante d’électricité et du rôle important des renouvelables pour remédier au déficit significatif d’accès à l’énergie dans ces pays », souligne l’agence dans son rapport dont se font écho les médias.
L’augmentation de cette production doit s’accompagner d’une baisse de celle obtenue à partir de combustibles fossiles et d’une extension des infrastructures, notamment des réseaux, recommande l’agence.
Les auteurs du rapport plaident, à l’échelle mondiale, pour accroître et moderniser urgemment les réseaux électriques existants afin de les adapter aux renouvelables, et suggèrent notamment d’«accroître la coopération transfrontalière et de développer des réseaux électriques régionaux».
L’Irena pointe également dans son rapport la question des financements. Alors que l’investissement annuel moyen pour produire de l’électricité renouvelable dans le monde doit atteindre 1.300 milliards de dollars en 2030 contre 486 milliards en 2022, il faudra, dans les pays en développement, «réduire au minimum les risques d’investissements et permettre l’accès à des financements à faible coût», souligne-t-elle.