Ecrit par la Rédaction |
Depuis plusieurs années, le Maroc a fait du changement climatique une priorité nationale portée par la plus grande instance de l’Etat. Le Maroc s’est ainsi engagé à l’échelle mondiale à jouer un rôle dans la lutte contre le réchauffement climatique qui pèse de plus en plus sur la planète.
Cet engagement a permis au Maroc de se hisser au rang de leader mondial et africain dans la lutte contre cette menace climatique. Il faut dire aussi qu’au vue des risques climatiques, la transition vers des sources d’énergie propres et la mise en place de politiques de développement durable sont devenues impératives aussi bien pour les pays développés qu’en voie de développement.
Conscient de cet impératif, le Royaume du Maroc a été pionnier dans le développement durable. Preuve en est, le pays est reconnu non seulement pour ses réalisations concrètes dans la transition énergétique et le développement durable, mais aussi pour sa communication stratégique mettant en avant ses succès à l’échelle nationale et internationale.
En effet, le Maroc, sous la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a accompli des avancées considérables dans le domaine des énergies renouvelables et du développement durable. Son objectif, réduire sa dépendance énergétique, renforcer sa sécurité énergétique et faire face aux enjeux environnementaux et aux impacts du changement climatique.
La prochaine stratégie nationale de développement durable à l’horizon de 2035, attendue pour la fin de cette année, témoigne du fort engagement du Royaume envers le développement durable.
Par ailleurs, le Royaume s’affirme comme un acteur majeur pour les nations africaines dans le domaine environnemental. Ainsi le Maroc met à profit son expertise et ses avantages pour contribuer activement aux initiatives mondiales et régionales en matière d’environnement et de développement durable. Cette démarche, soutenue par Sa Majesté le Roi, se concrétise par l’adhésion à la plupart des accords et initiatives mondiaux liés à l’environnement et au développement durable, adaptés au niveau national.
Guidant ses actions par cette vision, le Maroc a joué un rôle de premier plan lors de la 19ème session de la Conférence Ministérielle Africaine de l’Environnement (CMAE), tenue à Addis-Abeba en Éthiopie du 14 au 18 aout dernier. Une délégation présidée par Leila Benali, Ministre de la Transition Énergétique et du Développement Durable a représenté le Royaume lors de cette conférence.
Organisée sous les auspices du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), cette session avait pour objectif de permettre aux Ministres africains en charge de l’environnement d’examiner les défis émergents et les opportunités d’actions pour y faire face à l’échelle du Continent et d’explorer les voies de coopération pour porter les priorités de l’Afrique à l’échelle internationale.
Cet événement a marqué un tournant dans les efforts du Maroc en faveur du développement durable et de la préservation de l’environnement en Afrique, où l’objectif principal était de favoriser les échanges, rassembler les idées et harmoniser les positions africaines malgré la diversité linguistique et contextuelle.
Dans cette optique de leadership, le Maroc a été un moteur essentiel dans l’élaboration de positions africaines communes en vue de sommets internationaux majeurs, notamment le Sommet climatique à Nairobi, les réunions annuelles du FMI et de la Banque mondiale à Marrakech, la COP 28 à Dubaï, le Sommet des trois bassins à Brazzaville et la sixième session de l’Assemblée des Nations Unies pour l’Environnement (ANUE 6) à Nairobi, sous la présidence marocaine.
Cette initiative proactive témoigne de l’engagement résolu du pays à promouvoir l’agenda mondial du développement durable.
Poursuivant sa volonté de catalyser le changement, le Maroc a marqué un moment significatif dans le cadre de sa diplomatie environnementale en recevant l’appréciation chaleureuse exprimée par l’Éthiopie et la CMAE lors du dialogue de haut niveau sur la finance climatique, qui s’est tenu dans le cadre de la conférence.
Cette reconnaissance met en évidence le rôle central joué par le Maroc en tant que plateforme réunissant les ministres africains de l’environnement. Force est de constater que le rôle du Maroc dans le domaine environnemental et sa capacité à unir les nations africaines pour un avenir durable sont indéniables.
Au cours de ce dialogue, le Maroc a mis l’accent sur l’utilisation optimale des subventions pour stimuler d’autres sources de crédit et sur la nécessité de créer des synergies entre les conventions relatives à la biodiversité et au climat. Les participants ont abouti à un accord sur les domaines et les priorités de financement.
Autre question cruciale a été abordée lors de cette rencontre à savoir la protection de la santé humaine et de l’environnement contre les effets néfastes de la pollution plastique en Afrique. Les discussions ont porté sur la finalité, les objectifs ainsi que les mesures concrètes visant à parvenir à un accord international juridiquement contraignant sur la gestion de la pollution plastique d’ici 2024, dans le cadre de l’Assemblée des Nations Unies pour l’Environnement.
De même, le Maroc s’est fortement engagé à renforcer les mécanismes de gestion des déchets, à garantir un accès adéquat au financement, à encourager le transfert de technologies et à renforcer les capacités, en particulier, en Afrique.
Face à ce défi, le Maroc a plaidé en faveur d’une transition vers une économie circulaire en Afrique, nécessitant des approches et des normes harmonisées, des réglementations rigoureuses, ainsi que des mesures de facilitation des échanges et l’établissement de partenariats solides.
Dans cette perspective, il est impératif d’améliorer les systèmes de collecte d’informations et de production de données fiables sur le continent, notamment les quantités produites, les types de déchets ainsi que les méthodes de gestion.
Ces données factuelles joueront un rôle crucial dans la définition réaliste de la situation en Afrique et dans l’orientation scientifique des solutions visant à résoudre cette problématique environnementale majeure.