Dans le cadre du renforcement du contrôle des marchandises transitant par le port de Casablanca, de nouvelles mesures ont été entreprises par le comité local de sûreté du port de casablanca (l’ANP, l’ADII, la DGSN, la Gendarmerie Royale, la Protection Civile, le District du Port) en vue d’organiser et de fluidifier le passage des marchandises au port.
Il s’agit notamment du renforcement du travail continu 24/24H; L’optimisation de l’organisation des flux et des files ’attente des camions à l’intérieur du port; L’assistance technique continue au niveau des scanners pour éviter toute interruption ou retard lors du passage aux scanners; L’affectation supplémentaire de moyens humains pour une gestion optimale des flux ; La sensibilisation de toutes les parties prenantes sur la nécessité de respecter les dispositions entreprises.
Ces mesures restent bien évidement accompagnées par d’autres projets engagés par l’Agence nationale des ports (ANP) qui s’inscrivent dans l’objectif de simplification et d’amélioration continue de la qualité de service rendu aux usagers du port, note l’ANP dans un communiqué.
Aussi, l’ANP poursuivra-t-elle ses efforts en matière de renforcement des équipements dédiés au contrôle des marchandises par la mise en place d’un 5ème scanner à double foyer dont les travaux de mise en place sont en cours de réalisation.
A cet effet, les usagers du port sont remerciés de leur compréhension et sont invités à collaborer et à programmer leurs opérations d’entrées/sorties des marchandises au port durant les différentes plages horaires de la journée (24/24 H), et contribuer activement pour la concrétisation des différentes actions menées par la communauté portuaire.
2,3K
Article précédent
1 comment
Ce n’est pas si simple : Il y a encore une semaine, seuls les containers étaient assujettis au contrôle par scanner. Depuis la semaine dernière, tous les camions affectés aux évacuations de vrac (céréales, tourteaux, betteraves à sucre…) doivent passer au scanner.
En raison des temps d’accès et de passage aux scanners, et du nombre de camions concernés (jusqu’à 1.500 pour un seul navire de 35.000 tonnes), nous assistons à un grave engorgement portuaire à Casablanca, et toute la filière des aliments composés destinés au bétail et à la volaille est confrontée à des ruptures d’approvisionnement.
Surestaries, camionneurs en colère, entreprises à l’arrêt, mortalité de la volaille, enchérissement et étals vides pour le consommateur final.
Il faut très vite retrouver un rythme d’exécution portuaire normal, ou le pays va à la catastrophe !