La Directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), Ngozi Okonjo-Iweala, a mis en avant le rôle essentiel du commerce dans la transformation des systèmes alimentaires.
« Nous ne pouvons pas résoudre les problèmes que nous rencontrons dans les systèmes alimentaires sans le commerce. Nous ne pourrons pas obtenir la nécessaire transformation de ces systèmes sans réforme de la politique commerciale », a indiqué Okonjo-Iweala, qui s’exprimait lors d’un sommet des Nations Unies tenu du 24 au 26 juillet à Rome.
Elle a, à cet effet, souligné qu’un commerce ouvert est un mécanisme indispensable pour que les gens aient accès à des aliments abordables, notant que « les règles et les politiques commerciales agricoles façonnent les incitations qui influencent les décisions de production, d’investissement et de consommation au centre de la transformation des systèmes alimentaires ».
« Le commerce est un facteur clé pour stimuler le développement et les gains de revenus pour les populations des pays pauvres et pour favoriser un meilleur accès à des aliments nutritifs, comme en témoignent les décennies de croissance favorisée par le commerce jusqu’à la pandémie de Covid-19″, a poursuivi Okonjo-Iweala, citée dans un communiqué de l’OMC.
Ainsi, « 793 millions de personnes ont souffert de la faim en 2022, et 2,4 milliards de personnes n’avaient pas accès toute l’année à une alimentation nutritive, sûre et suffisante », a-t-elle déploré.
Et d’ajouter que les prochaines étapes immédiates pour l’OMC consisteront à améliorer les outils de transparence existants et à atténuer les obstacles au commerce pour les technologies innovantes respectueuses de l’environnement utilisées dans le secteur agricole.