La commission de l’enseignement, de la culture et de la communication à la chambre des représentants s’est réunie ce mardi matin pour le vote du projet de loi-cadre N°51.17 relatif au système de l’éducation, de l’enseignement, de la formation et de la recherche scientifique. Un projet adopté à la majorité après près de quatre mois de retard. En effet, sa discussion était prévue le lundi 1er avril à partir de 15h en séance publique après l’ouverture de la session extraordinaire du Parlement. Une discussion reportée sine die, avant que le projet ne refasse surface début juillet après avoir cristallisé l’opinion publique et les partis politiques même ceux de la majorité en raison de l’alternance linguistique telle que prévue dans les articles 2 et 31 dudit projet de loi-cadre.
Ce projet de loi-cadre a prévu une série de mesures fondamentales de réforme, à savoir notamment l’institution de l’enseignement préscolaire, son ouverture à tous les enfants âgés de 4 à 6 ans et son intégration progressive dans l’enseignement primaire.
L’élargissement de la base des scolarisés sera accompagné par la mise en œuvre du principe de discrimination positive en faveur des zones rurales et périurbaines et des zones souffrant de déficit, ainsi que par le soutien de la scolarisation des filles et des enfants en situation de vulnérabilité.
Par ailleurs le projet de loi-cadre accorde une attention particulière à la scolarisation des enfants en situation de handicap ou à besoins spécifiques afin de les faire jouir de leur droit d’accéder à l’école, d’acquérir les aptitudes et compétences adaptées à leur situation.
Basé sur la Vision stratégique 2015-2030 de réforme du système d’éducation, de formation de recherche scientifique, il vise à assurer l’équité et l’égalité des chances et à garantir un enseignement de qualité pour tous.