Après une baisse de 16,8% enregistrée en 2021, le coût du risque s’est contracté de 25,7% pour s’établir à 7,7 milliards de dirhams, selon le rapport annuel sur la supervision bancaire pour l’année 2022 publié par Bank Al-Maghrib.
Sur ce total, le coût du risque au titre des créances en souffrance a baissé de 17% à près de 7,7 milliards de dirhams. Aussi, les autres dotations nettes de reprises ont reculé de 94,2%, les banques ayant constitué à titre préventif en 2020 et 2021 d’importants matelas de provisions à caractère général, en couverture des risques latents.
Rapporté au résultat brut d’exploitation, le coût du risque a représenté 31,2%, contre 36,5% une année auparavant. Par rapport à l’encours des crédits, il s’est atténué à 0,7% contre 1%.
Compte tenu de ces évolutions, le résultat courant a cédé 5,9% pour se situer à 17 milliards de dirhams. Pour sa part, le résultat non courant, tout en restant négatif, est passé à 2,1 milliards de dirhams après un solde de 1,1 milliard en 2021 suite à des charges fiscales non courantes.
Au total, le résultat net des banques s’est établi à 10,5 milliards de dirhams, en repli de 13%, induisant une rentabilité des actifs (ROA) de 0,7% et une rentabilité des fonds propres (ROE) de 6,9%.