Nasser Bourita, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération, et des MRE, a co-présidé, ce 13 mars à Rabat, avec la Coordinatrice Résidente des Nations Unies au Maroc, Nathalie Fustier, la cérémonie de signature du Cadre de coopération des Nations Unies pour le Développement Durable 2023-2027.
Cet outil, élaboré conjointement, a l’ambition d’appuyer les efforts du Maroc pour atteindre les Objectifs de Développement Durables à l’horizon 2030.
Le nouveau Cadre de coopération signé représente le couronnement d’un processus de dialogue et de préparation transparent et inclusif auquel ont été associées toutes les composantes du système onusien de développement et les différentes parties prenantes marocaines, a souligné le ministre.
« Ce Cadre s’inscrit dans la nouvelle génération des instruments de coopération issue de la réforme du système des NU pour le développement et s’aligne avec les axes et les objectifs du Nouveau Modèle de Développement voulu par SM le Roi et ses stratégies sectorielles. Il représente une feuille de route commune dont la mise en œuvre et l’évaluation requièrent les mêmes exigences en termes d’inclusivité, de transparence et d’engagement avec pour priorité stratégique l’investissement dans la coopération Sud-Sud et triangulaire, soutient Nasser Bourita.
Il a ajouté qu’en effet, dans le cadre de son ouverture sur l’Afrique, le Maroc a développé une politique de coopération axée sur des projets structurants d’envergure, générateurs de richesse, de croissance et ayant un impact positif sur la stabilité et la paix dans le Continent.
« Ce qui est important ce n’est pas tant les ressources financières mobilisées mais la valeur ajoutée de tout projet de développement sous le label onusien d’où la centralité d’un meilleur repositionnement de l’équipe pays dans son travail d’accompagnement », conclut-il.
En septembre 2023, les leaders du monde examineront à New York la mise en œuvre à mi-parcours du Programme 2030. Ce sera l’occasion pour le Maroc d’apporter sa contribution en réponse aux crises multiples et imbriquées auxquelles le monde est confronté, souligne Nathalie Fustier.