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Après plusieurs semaines de crise politique au Pakistan, le Premier ministre Imran Khan a été renversé dans la nuit de samedi à dimanche par une motion de censure votée au Parlement. L’ancienne star du cricket a appelé ses partisans à manifester dans le calme et affirmé qu’il « n’accepterait pas » le nouveau gouvernement.
La motion de censure a été approuvée par 174 des 342 députés a annoncé le président par intérim de la chambre, Sardar Ayaz Sadiq.
Aucun Premier ministre n’est jamais allé au bout de son mandat au Pakistan, depuis l’indépendance du pays en 1947, mais Imran Khan est le premier à chuter sur un vote de défiance. Son successeur à la tête de cette république islamique de 220 millions d’habitants dotée de l’arme nucléaire devrait être Shehbaz Sharif, le leader de la Ligue musulmane du Pakistan (PML-N).
Imran Khan est arrivé au pouvoir en 2018, après la victoire aux législatives de son parti, le Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI), sur une plateforme populiste mêlant promesses de réformes sociales, conservatisme religieux et lutte contre la corruption.