Comparativement aux autres filiales du continent africain, Société Générale Maroc a réalisé, au titre de l’exercice 2023, le produit net bancaire le plus élevé, soit 484 millions d’euros (plus de 4,84 Mds de DH).
Chiffres à l’appui : le Maroc se hisse au premier rang des filiales africaines de la Société Générale. Il est talonné par la Côte d’Ivoire (363 Millions d’euros). L’Algérie et la Tunisie occupent les 3e et 4e positions avec respectivement 165 millions d’euros et 163 millions d’euros.
A rappeler par ailleurs qu’en juin dernier Société générale avait annoncé avoir signé des accords en vue de la vente de ses filiales au Congo, en Guinée Equatoriale, en Mauritanie et au Tchad. Le groupe entend ainsi se positionner en Afrique sur les marchés où il peut se hisser parmi les banques de tout premier plan.
Autres chiffres et pas des moindres : l’encours de crédits de Société Générale Maroc s’établit, quant à lui, à 8,62 milliards d’euros, alors que le volume de dépôts s’élève à 7,43 milliards, précise la banque dans son rapport.
En dehors même des indicateurs, Société Générale Maroc s’est distinguée en tant que première banque en Afrique à obtenir la certification EDGE, un accomplissement remarquable qui met en évidence son engagement en faveur de l’égalité des genres sur le lieu de travail. Cette reconnaissance prestigieuse, témoigne, selon le top management, des efforts déployés par la banque pour respecter les normes internationales en matière d’équité.
Pour le groupe Société Générale, 2024 se veut une année stratégique
Pour ce qui est des résultats consolidés de la Société Générale, le PNB du Groupe atteint plus de 25,1 milliards d’euros à fin 2023, pour un résultat net de 3,44 milliards et un résultat net part du groupe de 2,5 milliards.
Par ailleurs, le rapport souligne “les performances annuelle et trimestrielle très solides de la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs ainsi que de la Banque de détail à l’International”.
Le Groupe fait aussi observer un “début du rebond de la marge nette d’intérêt de la Banque de détail en France au quatrième trimestre, dans une année marquée par l’impact négatif des couvertures à court terme”.
En termes de perspectives, le Groupe place l’année 2024 comme celle de l’exécution stratégique et d’amélioration de la performance, notamment à travers le renforcement de la performance commerciale, l’amélioration linéaire de l’efficacité opérationnelle et le maintien du rythme dans le déploiement des initiatives ESG.
La troisième banque française par capitalisation boursière vise un ratio de rentabilité des fonds propres tangibles (ROTE) de 9% à 10% en 2026, contre 5,6% déclaré à fin juin, grâce à l’amélioration de sa rentabilité et à la réduction de ses coûts, a fait savoir le groupe il y a quatre mois.
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