Par I. Bouhrara I
La transformation numérique reste inégale à l’échelle mondiale, avec environ 3 milliards de personnes n’ayant pas accès à Internet et 2 milliards ayant une connectivité limitée. Les Assemblées annuelles 2023 à Marrakech ont été l’occasion d’un échange d’expériences entre pays sur la contribution de la GovTech dans une croissance plus inclusive.
Dans les pays en développement à faible revenu, seulement environ un tiers de la population a utilisé Internet en 2021, contre les deux tiers dans les économies de marché émergentes et neuf sur dix dans les économies avancées. Les disparités entre les sexes et les âges exacerbent la fracture numérique.
Les gouvernements peuvent tirer parti de l’adoption numérique pour améliorer les opérations de finances publiques, améliorer la prestation de services et améliorer la transparence fiscale grâce aux solutions GovTech.
Pour tirer pleinement parti des avantages de la numérisation, des plans de réforme complets tels que les stratégies numériques nationales sont nécessaires, ainsi que des réformes institutionnelles et des mesures robustes en matière de sécurité des données.
Le cas du Maroc dont la ministre déléguée auprès du chef du gouvernement chargée de la Transition numérique et de la Réforme administrative Ghita Mezzour, est intervenue ce 12 octobre à un panel pour échanger sur l’expérience marocaine en matière de transformation inclusive de la GovTech.
Dans son intervention, la ministre a décliné les axes les plus importants de la stratégie nationale de transformation numérique, qui accorde une attention particulière aux services publics électroniques puisqu’elle vise à accélérer l’inclusion numérique et à simplifier les procédures administratives pour les citoyens et citoyennes.
La ministre a d’ailleurs rappelé que l’expertise et les cadres de son département sont la disposition des différents services et institutions publics afin d’atteindre les objectifs des chantiers de transformation numérique au Maroc.