Il s’agit de la dernière publication de la Direction des Etudes et des Prévisions Financières (DEPF).
La disponibilité croissante et massive des données, souvent désignées sous le terme de « Big Data », ainsi que leur prolifération exceptionnelle suite aux avancées sans précédent qu’ont connues les technologies du numérique, sont considérées comme une opportunité pour améliorer et enrichir la production d’information et comme un changement de paradigme en termes d’analyse qui incite les chercheurs à ouvrir un nouveau champ d’investigation pour repenser notre façon de traiter la profusion des données offertes et de se projeter dans l’avenir.
En effet, les Big Data sont devenus un outil indispensable à la transformation de l’action publique et plus largement de l’économie. Ils s’imposent comme le socle incontournable de la transformation numérique et deviennent une priorité pour toutes les organisations. Ils sont le fruit des avancées technologiques regroupant plusieurs acteurs, notamment les gouvernements, les consommateurs ou les entreprises. Leur champ d’application relève de plusieurs domaines d’activité et peut servir à prendre des décisions, à faire des prévisions et/ou à lancer des initiatives.
Ainsi, des pays, à l’instar de la Corée du Sud, la Chine et le Taiwan, se sont appuyés sur les Big Data pour suivre l’évolution de l’épidémie du coronavirus et contenir sa propagation. L’utilisation et le croisement des données massives ont permis d’identifier les cas suspects et leurs mouvements avant de déterminer leurs contaminations et d’intervenir pour faire face à cette épidémie.
Si les Big Data représentent des opportunités, la disponibilité et l’utilisation croissantes des données pour créer de la valeur représentent, également, d’importants défis et enjeux. Il s’agit, essentiellement d’un enjeu d’accès à l’information, dans la mesure où ces nouvelles données appartiennent généralement à des entreprises privées, d’un enjeu juridique et de propriété de l’information et d’un enjeu de sécurité et de confidentialité des données.
La présente étude est structurée en deux parties. La première partie est consacrée à la présentation d’une revue de littérature sur les Big Data.
La deuxième partie, quant à elle, est consacrée à la présentation de deux études de cas pour le Maroc. La première est réalisée par la DEPF1 afin de traiter les opportunités du Big Data pour un suivi avancé de l’activité touristique au Maroc. La deuxième est réalisée par le laboratoire TICLab de l’UIR2 afin d’étudier l’usage des sciences des données pour améliorer l’employabilité des jeunes au Maroc.
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