Selon la 25ème enquête de Mercer sur le coût de la vie, Casablanca maintient son 12ème rang dans le classement des villes plus chères au monde pour les expatriés.
En Afrique, bien que ne figurant plus dans le top dix des villes les plus chères pour les expatriés, N’Djamena (11è) reste la ville d’Afrique la plus haute dans le classement. Elle est suivie de Victoria (14è) qui gagne sept places et de Kinshasa (22è) qui en gagne quinze. Libreville (24è) descend de six places. Tunis (209è) perd une place et se classe comme la ville la moins chère du continent mais aussi du reste du monde.
Le top 10 du classement est largement dominé par des villes asiatiques, soit huit des dix villes les plus chères au monde. Un résultat lié au prix élevé des biens de consommation destinés aux expatriés et à un marché de l’immobilier particulièrement dynamique. Tokyo (2è), Singapour (3è) et Séoul (4è) figurent dans le haut du classement, tandis que la place de ville la plus chère du monde revient à Hong Kong (1è) pour la deuxième année consécutive. Les autres villes du top dix sont Zurich (5è), Shanghai (6è), Achgabat (7è), Pékin (8è), New York (9è) et Shenzhen (10è). À l’autre extrémité du classement, on trouve Tunis (209è), Tachkent (208è) et Karachi (207è). En France, Paris perd 13 places et passe de la 34è à la 47è position dans le palmarès des villes les plus onéreuses ; même constat pour Lyon qui chute de la 105è à la 123è place, révèle cette 25ème enquête de Mercer.
Cette 25è édition montre qu’un certain nombre de facteurs, notamment les fluctuations monétaires, l’inflation des biens et des services et la volatilité des prix des logements, contribuent au coût total des rémunérations des salariés en expatriation. L’enquête regroupe plus de 500 villes à travers le monde. À noter cette année, le classement inclut 209 villes des cinq continents et compare les coûts de plus de 200 produits et services dans chacune d’entre elles (logement, transports, alimentaire, vêtements, articles ménagers, activités culturelles et de loisirs…).
« Le coût de la vie est une composante importante de l’attractivité d’une ville pour les entreprises » indique Yvonne Traber, Directrice des solutions produit de mobilité internationale chez Mercer. « Les décisionnaires comprennent de plus en plus que la mondialisation met les villes au défi d’informer, d’innover et de se mesurer entre elles pour proposer le type d’environnement qui attire à la fois les personnes et les investissements, éléments-clés de l’avenir d’une ville. »