Après la pandémie de la Covid-19 et la sècheresse, voilà une autre donne, en l’occurrence la guerre déclarée par le Polisario, suite aux évènements à El Guergarat, qui donnera du fil à retordre pour l’exécutif. Il doit mobiliser toutes les ressources pour la financer. Il sera sûrement contraint à réviser ses priorités.
En pleine discussion budgétaire, le Polisario conduit une guerre économique contre le Maroc, en organisant à El Guergarat, des entraves à la libre circulation des hommes et des biens. Après avoir épuisé toutes les voies diplomatiques, pour faire raisonner les soudrilles du Polisario, l’armée marocaine est intervenue d’une main de fer dans un gant de velours. Pris au pied levé et alors qu’ils pionçaient, les pirates ont fui comme des dératés pour rejoindre ceux qui en tirent les ficelles. Piqué au vif, le Polisario déclare la guerre au Maroc. Les dirigeants de façade de la république factice doivent savoir que celui qui lance la guerre en devient la poule.
Face à la dynamique diplomatique qui a accompagné le déroulement des récents évènements se rapportant à notre première cause nationale, l’attitude du gouvernement sur le plan budgétaire, frise l’indifférence. Aux hypothèses routinières qui fondent le budget de l’Etat, les pouvoirs publics doivent intégrer cette nouvelle donne, tombée comme un cheveu sur la soupe.
Le PLF 2021 réserve à l’Administration de la défense nationale 4.200 postes contre 5.000 un an au paravent, des crédits de fonctionnement de l’ordre de 43,29 Mds DH, contre 40,28 Mds en 2020 et des crédits d’investissement de 8,26 Mds DH contre 8,25 Mds DH au titre de l’année 2020. Le PLF 2021 prévoit également des engagements par anticipation sur les crédits de 2022 au profit du Fonds pour l’acquisition et la réparation du matériel des FAR pour un montant de 111 Mds DH.
Les pouvoirs publics sont appelés à renforcer les crédits à affecter à la défense nationale quitte à rationner les crédits réservés aux autres départements et même ceux réservés aux stratégies nationales jugées prioritaires. La révision à la hausse de ces crédits donnera un signal fort aux marionnettes de l’Algérie, sur la fermeté de notre volonté à défendre notre intégrité territoriale et qu’on se donne tous les moyens pour y parvenir. Cette révision s’impose sauf si nos gouvernants sont des partisans du : « on trouve toujours de l’argent pour faire la guerre, jamais pour vivre en paix ».
Les pouvoirs publics doivent anticiper pour ne pas être contraints à recourir à une loi de finances rectificatives pour faire face au coût et aux aléas de la guerre aussi bien sur le plan des recettes que des dépenses et sur les flux des capitaux. Ils doivent également prendre les dispositions pour éviter de recourir aux dispositions de l’article 26 de la loi organique des finances qui traite de la création de comptes spéciaux du trésor en cas d’urgence et de nécessité impérieuse et imprévue.
Dans ce contexte clair comme du jus de boudin, les pouvoirs publics doivent rompre avec l’optimisme excessif, abolir la théorie de la Baraka et épouser de la théorie de Murphy et ses dérivées telles que la loi de la tartine beurrée celle de l’emmerdement maximal. Selon ces théories, « tout ce qui peut aller mal le fera au pire moment » et que les emmerdements s’ennuient et veulent toujours être accompagnés. Ainsi lesdits pouvoirs publics sont acculés à préparer un plan B qui inclut la loi de Murphy dans ses scenarios négatifs lors de l’élaboration des prévisions budgétaires.
Au nom de la nation, envoyez tout le liquide au désert. El Guergarat d’abord !
lire également : EL GUERGUERAT : SM LE ROI MOHAMMED VI S’EST ENTRETENU AVEC A. GUTERRES
EL GUERGARATE : LES FAR ONT MENÉ L’OPÉRATION AVEC SUCCÈS
LE ROYAUME CHÉRIFIEN EST ET RESTERA SUR SES TERRES AD VITAM AETERNAM !