Invité de Hiwar, Hakim Marrakchi, Vice-président de la CGEM et président de la Commission Fiscalité et Douane, livre ses réflexions sur le contexte inédit qu’implique la crise sanitaire et son incidence sur le tissu économique marocain. Et dans quelle mesure 2021 peut-elle réellement être une année de relance !
Jamais le contexte de préparation d’un projet de Loi de Finances n’ait été aussi imprévisible que pour 2021, sachant que l’année 2020 n’a pas fini d’apporter son lot de mauvaises surprises aussi bien que le plan économique, financier que social en raison de la crise sanitaire qui perdure depuis mars dernier.
Une crise sanitaire qui a mis un coup dur au tissu économique national qui n’était pas au top de sa forme, avec des taux de croissance enregistrés depuis 2011 en deçà de la moyenne des autres pays émergents ou en développement.
Le contexte est d’autant plus compliqué que le pays était en phase de revoir son modèle de développement et qu’une nouvelle génération de stratégies sectorielles devaient voir le jour, à l’instar du Green Morocco 2020-2030 ou la nouvelle version du Plan d’accélération industrielle… Pour le tourisme, en manque de visibilité depuis plusieurs années, la crise est venue donner le coup de grâce !
Comment dans ces conditions appréhender l’année 2021, censée être une année de mise en œuvre du plan de relance alors même que la pandémie se poursuit encore sans visibilité sur les développements dans les semaines et mois à venir.
Ce 28 septembre alors que la CGEM étayait ses propositions pour le PLF 2021, le ministre des Finances présentait devant la commission Fiscale de la 1ère chambre, le cadre général de préparation du PLF 2021.
Pour mieux comprendre les enjeux de cette année à venir et de l’importance d’une LF qui enclenche la relance, l’Equipe de EcoActu.ma a rencontré Hakim Marrakchi, Vice-président de la CGEM et président de la Commission Fiscalité et Douane.