Ecrit par Imane Bouhrara I
Dans son premier discours à la Nation le 6 novembre 1999, après son accession au Trône quelques mois auparavant, SM le Roi Mohammed VI s’est « engagé à traiter le dossier du Sahara marocain selon une vision nouvelle, permettant d’agir avec équité, objectivité et réalisme » et « de promouvoir le Maroc uni et de le rendre apte à accéder, par la grâce de Dieu, au rang qui doit être le sien, au siècle prochain, dans le concert des nations développées ». Pour l’homme d’honneur, une promesse est une dette. Que dire lorsqu’il est monarque.
Dans ce discours qui célébrait le 24 anniversaire de la Marche verte, le Souverain annonce la voie : « nous escomptons en tirer davantage d’enseignements pour nous éclairer la voie afin d’aborder, avec le même esprit de la Marche Verte, les nombreuses marches que nous avons choisi d’entreprendre pour la réalisation des réformes et des changements nécessaires, l’objectif étant de promouvoir le Maroc uni et de le rendre apte à accéder, par la grâce de Dieu, au rang qui doit être le sien, au siècle prochain, dans le concert des nations développées ».
24 ans plus tard, force est de reconnaître et en toute objectivité un engagement tenu et une nouvelle perspective se profile à l’horizon dans la poursuite résolue de la quête du développement qui permettra d’atteindre le progrès économique souhaité et de renforcer la justice sociale et spatiale d’une société unie et attachée à ses valeurs indéfectibles : « A présent que la dynamique nationale de développement a atteint un stade de maturité avancée, il nous appartient de faire preuve de ce sérieux reconnu pour franchir de nouveaux seuils sur la voie du progrès et pour échafauder des réformes, des projets de plus grande envergure, dignes des Marocains », Extrait du discours royal du 29 juillet 2023.
Une perspective qui place la jeunesse marocaine au cœur de la dynamique entreprise et menée par la vision clairvoyante de SM le Roi Mohammed VI qui prône les valeurs intrinsèques à la société marocaine, notamment « le sérieux doit constamment définir notre ligne de conduite ».
Souverainetés (territoriale, énergétique, alimentaire…), transition énergétique et environnementale, investissement, État social, relance économique, protection sociale, Made in Morocco, préservation des ressources notamment hydriques… autant de chantiers qui doivent être menés par la rigueur qui sied.
« En définitive, le sérieux est la clé de voûte d’une approche intégrée qui subordonne l’exercice de la responsabilité à l’exigence de reddition des comptes et fait prévaloir les règles de bonne gouvernance, la valeur travail, le mérite et l’égalité des chances ».
Il nous sied, nous Marocains, citoyens et institutions, d’être à nouveau au rendez-vous avec l’histoire.